Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 17.04.2013 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 151 fois

MONCIGALE. "Il faut qu'on se remette au travail"

Sans surprise, le plan de continuation de Moncigale, l'embouteilleur beaucairois qui connait de graves difficultés financières, a été validé hier, par le tribunal de commerce de Nîmes. "La seule bonne nouvelle c'est que notre dette a été revue à la baisse. De 7 millions nous passons à 4,8 millions. Nous commencerons à rembourser nos créances à partir d'avril 2013", explique un délégué CFDT.

Le passif de l'entreprise devrait s'épurer sur 10 ans. Une bouffée d'oxygène pour les salariés, qui s'inquiètent néanmoins des suppressions d'emploi. "Le maire a annoncé 44 suppressions de poste. La direction en avait annoncé 74". Dans une interview accordée à Objectifgard, le maire de Beaucaire et membre du C.A du groupe Belvédère (propriétaire de Moncigale), Jacques Bourbousson, avait expliqué que ce premier chiffre  "gonflé" était annoncé pour "des facilités de procédures".

"J'aimerais bien savoir le coût de ces licenciements. Moncigale a de gros problèmes de trésorerie, je ne vois pas comment on va pouvoir donner des indemnités à certains salariés proches de la cinquantaine pour qu'ils partent", rajoute le délégué, pensant que les suppressions de poste débuteront fin 2013.

Renégocier les contrats

"Il faut qu'on se remette au travail", lance le syndicaliste. Et de rajouter : "Il faut qu'on renégocie à la hausse nos marges dans le hard discount. Nous devons aussi maitriser les coûts d'achat et de vente du vin en vrac, le vin de pays". En 2012, le prix du vin a fortement augmenté "en raison d'une mauvaise récolte et des primes pour l'arrachage des pieds de vigne".

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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