Hier, ceux qui sont passés par la gare de Nîmes ont certainement croisé l’équipe du SDIS du Gard qui présentait et formait les voyageurs aux premiers secours. Grâce à un mannequin allongé sur une table, un pompier montrait les gestes à effectuer pour sauver quelqu’un qui fait un malaise cardiaque. Pour cela, il utilise l’un des nouveaux défibrillateurs mis en place en gare de Nîmes. En face, la personne qui l’observe a peur de mal faire et s’inquiète de savoir si on peut lui reprocher : « Déjà, on ne peut pas se tromper. Et puis ne rien faire, c’est mal faire. Vous avez une obligation de moyen mais pas de résultat », rassure le sauveteur.

Le Capitaine Jean Gonzalez, président de l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers du Gard, explique la présence de ses hommes en gare de Nîmes : « La SNCF a investi dans trois défibrillateurs cardiaques, deux sur les quais et un au rez-de-chaussée. On explique aux voyageurs l’utilisation de cet outil. Cet appareil explique ce qu’il faut faire. En France, on attend toujours les secours pour agir mais le danger c’est qu’en ne faisant rien, on laisse mourir la personne. Grâce à cet appareil, on peut maintenir la vie ».

Dans quelques années, les défibrillateurs seront obligatoires dans les lieux publics. Avec un train d’avance, la SNCF a prévu d’en installer 1 500 dans toute la France. Une bonne chose. Rien qu’à Nîmes, hier, plus de deux cents personnes ont appris à se servir de l’appareil.

TD