Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 27.04.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 156 fois

GARD Coupures d'électricité, le sombre éclairage d'UFC-Que choisir

Source UFC-Que Choisir.

Dans une étude menée dans le cadre du débat actuel sur la qualité d’alimentation en électricité des Français au sein de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et du Conseil national du débat sur la transition énergétique, UFC-Que Choisir éclaire les consommateurs sur le réseau de distribution d'électricité en France en pointant du doigt des disparités entre les départements en terme de coupures.

Un éclairage bien sombre pour notre département où l'association a comptabilisé 123 minutes de coupure de courant par an tandis qu'à Paris, la moyenne ne va pas au-delà des 20 minutes par an. Le Gard décroche ainsi la dixième place au classement national des coupures d'électricité, juste derrière la Corrèze, la Charente-Maritime, le Finistère, la Creuse, la Vendée, le Maine-et-Loire, la Dordogne et enfin le Morbilhan, triste numéro 1 avec ses 195 minutes de coupure par an.

La faute à qui ? À ERDF, pardi... "De 1992 à 2004, les investissements dans le réseau ont baissé de 50 % entrainant un vieillissement prématuré des installations avec pour conséquence directe la hausse des coupures. Malgré la reprise récente des investissements, ceux-ci restent bien trop faibles pour assurer la qualité du réseau : seulement 826 millions d’euros, alors que le besoin est estimé à 2 milliards d’euros par an d’ici 2020, accuse l'association des consommateurs par voie de communiqué. Ce sous-investissement dans la qualité du réseau est dû à la trop grande faiblesse des deux mécanismes d’incitation existant en France. Le dispositif de Bonus/Malus de la CRE se base principalement sur une moyenne nationale du temps de coupure sans prise en compte des disparités territoriales. En 2011, ERDF a ainsi obtenu un bonus de 7,5 millions d’euros malgré la fracture territoriale déjà décrite. De même, si ERDF doit compenser financièrement les coupures très longues, le niveau de compensation est aujourd’hui trop faible (moins de 10 € pour 48 heures de coupure continue) pour l’inciter à améliorer le réseau, mais aussi pour indemniser le préjudice subi par les clients. "

S.Ma

Stéphanie Marin

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