DEPORTATION. Hommage aux résistants et appel aux jeunes générations
Une matinée chargée d'émotion. Alors que la grisaille assombrissait le ciel des allées Jean-Jaurès, les élus locaux et responsables associatifs ont ravivé la flamme du souvenir, afin qu'elle rayonne sur le présent pour que ne se reproduise plus les erreurs du passé. Ce matin, devant le monument des martyrs de la Résistance, la présidente de la FNDIRP et déportée à Ravensbrück, Josette Roucaute, ainsi que Jean-Pierre Merolli, président de l'UNADIF ont rappelé aux "jeunes générations", "qu'il y a 80 ans le nazisme triomphait (…) Hitler se hissait au pouvoir en Allemagne dans l'indifférence quasi générale". L'indifférence...
La Journée nationale de la déportation, commémorée aujourd'hui, donne l'occasion à nos anciens, résistants et déportés, "de rappeler ces évènements et de dire aux générations nouvelles qu'en ces moments de crise ressurgissent les discours les plus xénophobes et racistes". Durant la Seconde Guerre mondiale, plus de 141.000 Français ont été déportés, dont la majorité pour des raisons raciales. Juifs, Tziganes, résistants, opposants politiques, homosexuels… La liste est longue et le souvenir douloureux.
Dans son discours, Jean-Pierre Merolli a rappelé la nécessité de poursuivre judiciairement les "sadiques", les "tortionnaires" du troisième Reich, dont certains sont "encore en liberté". "Nous abandonnerons la lutte que lorsque tous seront condamnés devant le tribunal", rappelle le président de de l'UNADIF.
Cette lutte, menée contre le racisme, pour la fraternité s'est opérée et continue de s'opérer "dans tous les pays", "dans toutes les langues", rappelant ainsi le rôle de nos alliés européens mais aussi des "Américains et de Roosevelt (...) Honneur à son souvenir".
Après un dépôt de gerbes de la part de l'ensemble des responsables politiques, le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, le conseiller général Thierry Procida, l'un des vice-présidents du conseil régional Jean-Paul Boré, le secrétaire général de la préfecture, les premières gouttes de pluie commencèrent à tomber… La musique du Chant des déportés s'échappaient alors doucement des haut-parleurs mis en place pour la cérémonie : "Ô terre de détresse, où nous devons sans cesse, piocher, piocher". Piochons donc dans notre passé pour que l'impensable ne se reproduise jamais.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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