Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 14.05.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 600 fois

NÎMES/GARONS. "L'armée reste le premier employeur du Gard"

Le président de la CCI, Henry Douais. D.R

Des atouts et des faiblesses… Ce matin, l'équipe de la CCI de Nîmes a présenté son enquête sur la zone aéroportuaire et militaire de Nîmes-Garons 2012. Avec 4.500 militaires à Nîmes dont 1.600 dans la base de défense et le 503ème régiment du train, l'armée reste le premier employeur du département.

Dans le cadre de ses prérogatives, mais aussi de ce fameux "plan stratégique 2012-2015" de la CCI de Nîmes, la chambre consulaire a présenté ce matin son enquête 2012 portant sur les zones d'activité aéroportuaire et militaire de Nîmes-Garons. L'objectif : faire le bilan de santé de ce poumon économique gardois qui compte un peu plus de 1400 emplois dans le domaine militaire et 600 autres dans le secteur aéroportuaire.

"Je veux d'ailleurs tordre le cou à une fausse idée, le départ de la BAN (NDLR : Base Aéronautique Navale ) n'a pas causé de grosses pertes… L'arrivée de la Base de Défense et du 503ème régiment du train l'a largement compensé", précise avec fermeté Henry Douais, président de la CCI de Nîmes. Et de rajouter : "l'armée reste aujourd'hui le premier employeur du Gard" avec 4.500 personnes à Nîmes, dont 1.600 dans la base de défense et le 503ème régiment du train. Avec un budget d'environ 40 millions dont 30 millions de salaires, le poids économique du secteur est incontestable. Et les retombées précieuses pour le territoire.

k

Ainsi, l'arrivée des canadair de Marignane à Garons en 2016 est une nouvelle dont tout le monde s'est félicité. Aujourd'hui, le secteur public, riche en compétences,  est le tremplin qui fait décoller la zone aéroportuaire de Nîmes/Garons. Sur ses 90,5 millions de chiffre d'affaires, 88% concernent la défense et les organismes publics, contre 8% pour les entreprises et 4% pour les particuliers. A noter que "le salaire moyen sur la zone est de 31.700 euros par an, soit 25% de plus du salaire moyen régional", ajoute Henry Douais.

Dans l'optique de l'accueil de la nouvelle zone d'activité économique Mitra et l'arrivée des canadair, la CCI a listé quelques lacunes auxquelles il faudrait pallier : une zone d'activité vieillissante et mal desservie par les transports en commun ; le manque de crèches; de restaurants… "La présence d'une seule compagnie régulière est une faiblesse", évoque Henry Douais. Repris de volée par la directrice de l'aéroport Nîmes-Garons, Lilian Bruguier intervient : "nous travaillons à l'arrivée d'une deuxième compagnie courant 2014". Enfin, le déclin du trafic aéroportuaire et la conjoncture actuelle sont de sérieuses "menaces" auxquelles les responsables politiques doivent se prémunir.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio