Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 24.05.2013 - stephanie-marin - 3 min  - vu 481 fois

NÎMES Avis aux entreprises, le CHU est à la pointe de l'innovation

Le CHU de Nîmes a présenté son offre Photo DR/S.Ma

A l’occasion des 10 ans de son site de Carémeau-Sud, le CHU de Nîmes a réuni ses partenaires industriels, scientifiques et institutionnels pour, en plus de célébrer cet anniversaire, présenter son offre de recherches et de plateformes technologiques au plus grand nombre et notamment aux entreprises qui pourraient, pourquoi pas se laisser tenter par un partenariat. Une opération séduction en somme.

Le CHU de Nîmes, premier employeur du Gard avec plus de 4 000 salariés non-médicaux et plus de 1 000 personnels médicaux, représente un potentiel remarquable de partenariats et d’innovations aisément accessibles aux entreprises et aux créateurs d’entreprise : Accès à un plateau technique mutualisé, possibilité de répondre aux appels à projets, veille et transfert de technologie, prestataire expert en recherche clinique etc. Tout un panel de possibilités qui a été présenté ce vendredi matin, lors de la Matinale Nîmes Métropole et qu'il serait trop long à détailler. Un zoom sur le centre d'évaluation des dispositifs médicaux-handicap (CEDM-H) a été fait par Valérie Gibert-Correas en charge du domaine valorisation et partenariats et le docteur Viollet. "Ce CEDM-H est destiné aux industriels qui souhaiteraient bénéficier d'une aide du CHU de Nîmes (évaluations cliniques, fonctionnelles et cognitives et instrumentales, Ndlr) pour le développement ou l'amélioration de dispositifs médicaux d'assistance aux personnes en situation de handicap." Depuis 2010, 20 brevets ont été actés dont quatre ont été signés par le CHU de Nîmes en copropriété avec des industriels.

Un centre de simulation médicale université-hôpital

La création du Centre de Simulation Médicale Université Hôpital (SIMUH) au CHU de Nîmes est un projet ambitieux coordonné par le Professeur Michel Prudhomme, chef du département de chirurgie digestive et le Professeur Jacques Ripart chef du département d’anesthésie-douleur. Le centre intègrera sur 400m2 un ensemble de spécialités médico-chirurgicales comme les urgences, la pédiatrie, l’anesthésie-réanimation, la gynécologie obstétrique, l’ORL, le digestif, l’urologie, la gastro-entérologie et devient un centre de référence dans la simulation pour les professions de santé en France.

La simulation est l’avenir de la formation médicale, pratiquée communément aux Etats Unis depuis 15 ans,elle fait actuellement l’objet d’un développement important en France. Dans ce cadre la Haute Autorité de Santé (HAS) a émis des règles de structure et d’organisation. Le CHU de Nîmes et la Faculté de Médecine se basent sur ces règles pour organiser au sein du campus un centre pluridisciplinaire innovant de simulation médicale. Celui-ci regroupe toutes les disciplines enseignées et toutes les techniques disponibles : Jeux de rôles, modèles inertes (anatomie, modèles artificiels), simulateurs vidéo 3D (chirurgie laparoscopique, endoscopie, echographie) et simulation procédurale (échographique, chirurgie laparoscopique, ponction veineuse échoguidée) pour l’apprentissage de gestes. Le SIMUH dispose aussi de mannequins « HiFi » interactifs pour situations de crises complexes, ainsi que d’une plateforme de chirurgie robotique de pointe.

Le CHU de Nîmes a pour objectif de développer le SIMUH au cours des prochaines années pour que celui-ci simule totalement le quotidien hospitalier. Ce déploiement pourra se faire en partie grâce au mécénat. Le CHU cherche actuellement des partenaires qui partagent ses valeurs et qui souhaitent s’engager dans l’avenir de la formation médicale et la prévention des risques. « Les enjeux sont multiples : sécurisation des soins, enseignement des techniques de base jusqu’aux techniques de pointe comme sur le robot chirurgical, et aussi enjeux de partenariat entre bien sûr l’Hôpital et l’Université mais aussi entre le CHU et les Partenaires Industriels, c’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour le développement  du centre de simulation nîmois » conclut Nicolas Best Directeur général adjoint au CHU de Nîmes.

 

Stéphanie Marin

Santé

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