Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 27.05.2013 - abdel-samari - 2 min  - vu 85 fois

ALÈS Le spectacle "Bitter Sugar", ce mardi 28 mai 2013 au Cratère

Ce mardi 28 mai 2013 à 20h30, découvrez le spectacle "BITTER SUGAR" au Cratère d'Alès.

"Avec Bitter Sugar, j’ai eu le désir d’aller visiter les danses sociales de la communauté afro-américaine des années 20/30. Ces danses, aussi appelées danses swing, ont forcé mon admiration par leur joie communicative. «Monsieur Armstrong, qu’est-ce que le swing ? - Madame, si vous avez à le demander, vous ne le saurez jamais.» S’approprier ce patrimoine nécessite à mes yeux de faire la passerelle avec d’autres mouvances plus actuelles. Le hip hop s’est imposé avec évidence comme contrepoint, mais aussi comme prolongement de cette culture afro-américaine qu’est le jazz. Bitter Sugar, est l’expression joyeuse et délurée d’une histoire au goût amer, celle de corps qui se perdent et se retrouvent. C’est cette charge émotionnelle, ce «trop plein» qui se raconte par le plaisir de la danse et du rythme. Plaisir qui se vit dans l’excès et la démesure jusqu’à la dépossession. Une histoire de corps qui réinvestissent une page de l’histoire." Raphaëlle Delaunay

Avec quatre autres donzelles aussi délurées qu’elle, qui viennent du hip-hop, du jazz, de la danse africaine, elle réanime le lindy hop, le charleston, les danses animalières, le fox-trot, le shim sham… Elle fait plus encore en combinant ces danses historiques avec le langage hip-hop des années 70-80. Elle conserve le même swing, (…) mêlant la légèreté et la nervosité, l’hystérie des années folles aux cicatrices jamais refermées des lynchages et des discriminations. Libération

Née en 1976 à Paris, l’altière Raphaëlle Delaunay aurait pu rester dans les plus grandes compagnies en tant qu’interprète, au Ballet de l’Opéra de Paris, chez Pina Bausch, Jiri Kylian ou encore Alain Platel. Mais sans doute trop indépendante, elle préfère tracer sa propre route dès ses premiers essais chorégraphiques en 2000. Après s’être moquée d’elle-même, en dénonçant la tyrannie des pointes, elle cherche à avancer dans des directions diverses. D’origine antillaise par son père, elle crée un spectacle où elle montre les interactions via la colonisation entre les danses créoles et françaises.

TARIF : 14€ - 12€ - 10€ - 9€

Abdel Samari

Alès-Cévennes

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