BAGARD La Cerise, un gîte au goût d'antan ancré dans les temps modernes
Sur la route de Bagard, en direction de Boisset, la bâtisse de pierres ne passe pas inaperçue. Encore faut-il trouver le chemin pour y accéder, le GPS cherche encore. Mais une fois, les problèmes d'orientation réglés, il suffit de longer un champ de vignes pour retrouver Cathy et Frédéric, les propriétaires des lieux, qui bricolent dans le jardin. Tous deux se sont installés dans la maison familiale, en pleine campagne gardoise, il y a une dizaine d'années après avoir quitté la région parisien. L'histoire de ce mas remonte au XIXe siècle. Et en fouinant dans les archives, Cathy a même appris qu'ici, dans cette ancienne magnanerie, une dame venue de Philadelphie aux États-Unis y aurait travaillé la soie. "Nous supposons qu'elle a dû quitter l'Amérique suite aux guerres de religion" raconte Cathy, avant de révéler à voix basse que son corps pourrait être enterré dans les environs. Mystique... Et puis, les ancêtres de l'enseignante en Arts-Plastiques âgée de 35 ans, auraient racheté le domaine. Génération après génération, la demeure n'a jamais cessé d'être habitée, du moins jusqu'à l'époque de la grand-mère de Cathy. "Nous étions en région parisienne, ma grand-mère est allée vivre chez mon oncle et ma tante. Tout le monde pensait que cette maison serait très prochainement mise en vente." Mais le hasard des choses, Cathy obtient une mutation pour travailler à Saint-Hyppolite-du-Fort. Avec Frédéric, 37 ans, graphiste et auteur-illustrateur de livres pour enfants, ils décident de s'installer dans la vieille maison. Il leur en a fallu du courage pour réussir à lui redonner un peu de fraîcheur. Mais à force de patience et de sacrifice, ils y sont arrivés. Et ils ont même mené un projet ambitieux sur ces terres : Créer un gîte d'architecte de 55 m².
Un gîte d'architecte, bientôt deux...
"Nous habitons à côté, mais nous avons tout fait pour privilégier l'intimité des espaces." Il y a deux ans, Cathy et Frédéric ont une nouvelle fois retroussé leurs manches pour faire de ce qui était une partie de la magnanerie devenue au fil des années un local réservé aux vendangeurs saisonniers, un gîte. Et pas n'importe lequel, un gîte d'architecte. "Nous ne voulions pas quelque chose de classique mais plutôt quelque chose de moderne qui pouvait faire le lien avec la nature." Le couple a alors fait appel à l'architecte Isabelle Berthet-Bondet de l'agence Architecture Nature installée à Sommières. "Cette architecte est influencée par le Japon, pays où elle a travaillé. Elle a réussi à agrandir l'espace" sans toutefois pousser les murs. Si les conseils de l'architecte ont été nécessaires -- oui, parce que Cathy avait en tête des projets qu'aujourd'hui, elle qualifie elle-même d'irréalisables comme de créer une chambre suspendue au plafond -- les deux trentenaires, parents de Noémie, 7 ans et Sarah, 5 ans, ont dû se mettre à nouveau dans les travaux manuels. Gratter les murs, tomber le toit, casser des murs, poser le carrelage... Deux années durant, ils n'ont pas chômé, "mais on s'est vraiment amusé" lance, le visage fendu d'un large sourire, Cathy. Le travail ainsi achevé, Fred et Cat', parce que la sympathie de ces gens-là fait qu'on a envie de devenir leurs amis, ont ouvert leur premier gîte, La Cerise en juillet 2012, 4 épis au Gîte de France, s'il vous plaît. Pourquoi La Cerise ? Parce que sur les terres du mas grandissent de nombreux cerisiers jusque devant la baie vitrée du salon. Et des clients, ils n'en manquent pas, certains viennent même de Belgique, de Suisse et d'Angleterre. "D'ailleurs, il va falloir que je prenne des cours particuliers d'Anglais" s'amuse-t-elle.
Et alors que le couple pouvait enfin couler des jours heureux, le voilà qu'il se lancera très prochainement dans un nouveau chantier pour l'ouverture d'un deuxième gîte. "Il sera différent du premier. De plain-pied, nous avons souhaité le rendre entièrement accessible aux personnes handicapées. Et une pièce devrait être dédiée à l’œnologie." Pour l'heure nous n'en sommes qu'au stade du projet, le permis de construire n'ayant pas encore été validé. Ouf, de quoi profiter un peu des vacances avant de se lancer encore une fois dans les travaux.
La petite anecdote... Une partie du film de Katell Quillévéré, Suzanne avec Sara Forestier entre autres, a failli être tournée dans cette maison. "L'an passé, celui qui était chargé de faire les repérages pour ce film était venu à notre rencontre. La maison lui plaisait mais le problème c'est qu'il fallait absolument un escalier dans la cuisine, ce que nous n'avons pas." Ah les caprices de stars !
La Cerise, en images...
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Retrouvez La Cerise en cliquant ici.
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