Ce soir, une centaine d'agents de la police nationale et municipale ont quadrillé la zone du boulevard nord Gambetta. Sous réquisition du parquet, les officiers ont réalisé des dizaines de contrôles d'identité et d'établissements afin de "lutter conte la délinquance".

18h00 : Tout le monde au rapport pour recevoir l'ensemble des instructions pour cette opération de "lutte contre la délinquance". Une centaine d'agents étaient présents parmi lesquels : la police nationale, la police municipale, le GVP (Groupement de voie publique), la sureté départementale de Nîmes et de Montpellier, la Douane, la Brigade aux frontières sans oublier la Brigade canine. Leur objectif : "contrôler des établissements sur lesquels nous avons des suspicions", introduit le commissaire et chef du service de sécurité de proximité Emmanuel Dumas, avant de répartir les groupes d'intervention.

Les contrôles se sont focalisés sur les établissements types "Kebab" du boulevard Gambetta, la place Saint-Charles et la rue Lombard. "C'est toujours nous qu'ils viennent contrôler, pourquoi la police ne contrôle pas le bar d'à côté ?!  Si on était blancs ils ne viendraient pas", s'indigne Mohamed, un jeune du centre-ville.

Les services des douanes sont à la recherche de contrebande de cigarettes ou d'alcool non déclaré.

Les services de l'hygiène de la municipalité de Nîmes étaient aussi présents pour contrôler le respect de la législation et des normes.

20h15. Retour pour le briefing final. Si les résultats n'ont pas été encore dévoilés, un homme, recherché par les services de police pour infraction à la législation des stupéfiants a été arrêté et conduit au poste.

"C'est une mission pour mettre la pression", estime le commissaire Emmanuel Dumas. Ce soir, l'opération s'est réalisée sur le secteur nord Gambetta qui connait "une petite délinquance de rue". De grande envergure, cette "action coup de poing" a pour but de "mettre la pression sur les dealers et acheteurs", mais aussi de "montrer que nous sommes là". A noter que "cette action s'accompagne du travail de nos agents nationaux et municipaux qui patrouillent au quotidien, mais aussi du travail rigoureusement difficile de la surveillance au quotidien mené par la BAC (Brigade anti criminalité) et la GVP Groupement de voie publique)".