Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 20.06.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 133 fois

SEMAINE DE L'APPRENTISSAGE (4). Dans les yeux d'un patron…

Gérard Hampartzoumian. D.R

Gérard Hampartzoumian est chef d'entreprise depuis bientôt 40 ans. Il tient l'hôtel restaurant "La Taverne", situé rue Sigalon à Uzès. "Actuellement, j'ai quatre apprentis en bac pro dont deux en cuisine et deux en salle", explique celui qui "a toujours fait appel à des apprentis". Les raisons de son choix : "ils mettent de l'ambiance, ils apportent du dynamisme à l'entreprise. Nous, on ne connait pas le conflit de générations (…) Et puis, il y a la volonté de transmettre mon métier".

Les apprentis "ne sont pas des salariés comme les autres", poursuit-il. "Si un patron prend un apprenti pour remplacer un salarié ça ne marchera pas. Le jeune est en plein apprentissage, il a le droit à l'erreur et a besoin d'être épaulé par un salarié qui connait bien le métier". D'où ce message lancé à ces patrons peu scrupuleux, qui verraient dans les apprentis une main-d'oeuvre à bas coût et un joli dispositif de réduction fiscale "qui fait du bien à la trésorerie" : crédits d'impôts, aides de la région, de l'Etat, primes…

Si les patrons sont parfois à rappeler à l'ordre, les jeunes ne sont pas exempts de toute responsabilité. "Ils doivent prendre leur place et ne pas attendre qu'on leur lui donne (...) Chez moi, les apprentis commencent par des corvées et montent petit à petit les échelons. Lorsque je recrute, je fais attention à ce que le jeune soit bien motivé, qu'il aime ce qu'il fait au risque de le voir partir au bout de quelques semaines, de quelques mois", assure Gérard Hampartzoumian, affirmant "que l'image de l'apprentissage est en profonde mutation. Aujourd'hui l'image de la faculté n'est plus aussi prestigieuse que celle des filières professionnelles".

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

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