Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 16.07.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 213 fois

ECONOMIE. Le 4ème âge, une filière économique d'avenir pour la région du Languedoc-Roussillon ?

D.R/C.M

A travers un partenariat qui lie l'IM2L et la CCI de Nîmes, la chambre consulaire mise sur le développement d'une nouvelle filière économique relative à l'équipement des personnes âgées pour leur maintien à domicile. 

Hier matin, la CCI de Nîmes et l'IM2L (Institut Méditerranéen des Métiers de la Longévité) ont scellé une coopération de cinq ans pour le "développement d'une filière économique autour du maintien à domicile des personnes âgées en Languedoc-Roussillon". "Notre région possède la plus grande croissance démographique de toutes les autres régions européennes (…) Notre département compte aussi beaucoup de personnes âgées et si la durée de vie s'allonge, les politiques doivent prendre à bras le corps la question du bien vieillir au risque de voir apparaitre de graves problèmes sociaux", explique le député européen Franck Proust. L'Union européenne, par le biais du FEDER (Fonds européen de développement régional), étant l'un des principaux bailleurs de fond de la fondation universitaire.

Quels débouchés ?

A travers ce partenariat, la chambre consulaire s'engage financièrement (20.000 euros), ce qui lui permettra entre autres "d'appuyer la formation et la valorisation de la recherche académique" mais aussi "d'accompagner des entreprises avec création d'un "Linving Lab" sur l'habitat et l'autonomie", précise le président de la CCI, Henry Douais.  Objectif : "impulser une nouvelle filière économique avec des emplois non délocalisables. La recherche permet de mettre sur pied de nouvelles machines, comme des douches spécialisées, qui pourront être produit sur notre territoire", affirme Jacques Marignan, président de la fondation. Reste les débouchés, cette fameuse demande qui cause tant de soucis à certains entrepreneurs gardois.

Selon l'Insee, si en 2007, le Languedoc-Roussillon comptait 2,6 millions d’habitants, à l’horizon 2040, cette population pourrait s’élever à 3,3 millions. Un accroissement de la population, mais aussi un vieillissement de cette dernière : les jeunes auraient tendance à quitter leur région tandis que les séniros s'y installerait.

Si la demande semble au rendez-vous, reste à savoir la nature et les moyens que détiendra cette dernière pour acheter les équipements. "Vous savez, on peut imaginer par la suite un redefinissement des aides des organismes publics. (…) Mais notons qu'un maintien à domicile, lorsqu'il est possible, coutera moins cher à la collectivité qu'un placement à la maison de retraite", répond Franck Proust. Présent dans l'assistance, le représentant du conseil général, collectivité chef de file l'action sociale, regarde avec intérêt ce qui se joue en ce moment…

C.M

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio