Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 22.07.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 925 fois

SAINT-GILLES. AVdef s'envole vers de nouvelles perspectives de croissance

D.R/C.M

Ce matin, Jean-Paul Fournier et ses adjoints ont visité l'entreprise de services aériens de l'aéroport Nîmes-Garons.

Embarquement immédiat pour AVdef… Une entreprise de services aériens, filiale d'EADS (numéro deux mondial de l'aéronautique), située sur la zone aéroportuaire de Nîmes-Garons à Saint-Gilles. Ce matin, dans le cadre des traditionnelles visites d'entreprises conduites par la municipalité, le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier et ses deux adjoints, Franck Proust et Richard TIbérino, ont testé le CIRRUS SR 22, utilisé pour entrainer les futures pilotes de chasse.

Nuages. La tête dans les nuages mais les pieds ancrés dans la réalité, les élus locaux ont eu l'opportunité de découvrir cette entreprise gardoise, créée en 1989 et qui embauche aujourd'hui 42 personnes. Pour l'année 2012, AVdef affiche 12 millions d'euros de chiffre d'affaires. Installée depuis 21 ans sur l'aéroport Nîmes Garons, Laurent Blattner, président directeur général d'Avdef, a longuement évoqué les atouts du site gardois : "Les pistes peuvent accueillir des gros porteurs. On peut donc faire venir tout type d'avion pour nos activités de maintenance et la météo est clémente… Il faut bien reconnaitre que nous comptons les jours de mauvais temps sur les doigts".

Le Dassault Falcon 20. D.R/C.M

Les cibles du Dassault Falcon 20 D.R/C.M

Intérieur du Jetstream 41. D.R/C.M

Historiquement, l'entreprise est très axée sur le marché de la défense, s'orientant vers des prestations d'entrainement des forces armées françaises. Pour exemple, le Dassault Falcon 20 "va tracter des équipements, des cibles sur lesquelles la marine nationale va tirer", explique Laurent Blattner. Autre joujou volant, le Jetstream 41, véritable salle de classe volante de la marine nationale, qui permet aux futurs opérateurs des aéronefs de se mettre en situation de guerre ( détection de radar, chasse aux sous-marins…).

Leviers de croissance. Aujourd'hui l'armée de l'air "a externalisé presque toutes ses activités", note Laurent Blattner. Si le chiffre d'affaire de l'entreprise tend à se stabiliser entre une fourchette de 10 et 15 millions d'euros sur la période de 2007 à 2013, la crise et les réductions budgétaires de l'état- dont le budget de la défense- pousse l'entreprise a rechercher de nouvelles perspectives de croissance. Des perspectives qui pourraient faire renouer la société avec les 19 millions de chiffre d'affaires de 2004.

"Nous cherchons à développer le transport de passagers publics et privés. Que ce soit le dirigeant d'entreprise et ses cadres ou le transport sanitaire (…) Nous désirons aussi accentuer la maintenance au profit de clients privés", conclut Laurent Blattner. Dans le hangar, un splendide avion américain d'une compagnie pétrolière témoigne du nouveau cap fixé par l'entreprise.

D.R/C.M

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

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