De nombreux politiques gardois ont inauguré, hier après-midi, la première tranche du site Hoche de l’Université de Nîmes. Son président, Emmanuel Roux, a reçu au sein de la cour intérieure le président de la Région Christian Bourquin, le Préfet Hugues Bousiges, le président du Conseil général Damien Alary, le Sénateur-Maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, la députée Françoise Dumas, le recteur de l’Académie Armande Le Pellec Muller et le conseiller régional Jean-Paul Boré. Tous ont fait le déplacement pour découvrir - et ça vaut le coup - le résultat des travaux réalisés dans cette université à taille humaine, où 500 étudiants suivent un enseignement professionnalisant.

Cette opération de réhabilitation de l’ancien hôpital Gaston Doumergue (une place portera son nom) a coûté 20,6 millions d’euros avec une participation de l’Etat de 6,5M€, du Conseil régional de 4,7M€, du Conseil général de 4,7M€ et de la ville de Nîmes de 4,7M€. Une entente de tous ces acteurs suffisamment rare pour être soulignée. Jean-Paul Fournier incitera même ses camarades à « continuer l’union sacrée ». Il faudra en effet qu'ils se revoient pour attaquer la deuxième tranche qui favorisera le rapprochement entre la recherche et la formation. « Nous souhaitons identifier une stratégie en matière de recherche, prévient Emmanuel Roux. Nous travaillerons autour de deux thématiques innovantes : les risques environnementaux et le design », a-t-il déclaré devant une assemblée composée de nombreux étudiants.

En 2013, ces derniers sont de plus en plus nombreux : 3 616, soit 9% de plus qu’en 2012. En passant par cette université professionnalisante, un concept inscrit dans les statuts d’Unîmes, 80% des diplômés de Licence professionnelle et de Master trouvent un emploi 30 mois après l’obtention de leur diplôme.

Tony Duret

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