
Nîmes regorge de trésors… Un héritage légué par nos ancêtres les Romains. Cet après-midi, l’archéologue de l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives), Philippe Cayn, a dévoilé les vestiges mis à jour, dans le cadre d’une fouille préventive sur le futur lit du cadereau du Valladas. Une surface de 5000 m2 qui, probablement, s’apparenterait « à un jardin, un habitat de 4000m2 et dont un grand bassin de 200 m2« , explique le spécialiste.
Démarré en septembre dernier, le chantier de l’INRAP s’achève dans quelques jours. « Selon nos hypothèses, il s’agirait d’agréments extérieurs, de jardins avec quelques constructions. Ces derniers seraient rattachés à une maison, qui pourrait bien se trouver vers le Mas de Miramand« , poursuit Philippe Cayn.
Sur le chantier, les archéologues s’acharnent avec une minutie extrême à extraire les vestiges, dont une dizaine sont destinées au futur musée de la romanité . L’habitat s’organise en plusieurs secteurs, répartis sur une longueur de 200 m. Composé d’un corps de bâtiment en angle formé de plusieurs pièces sont délimités par des murs en pierre dont les fondations ont résisté au temps. Le plus impressionnant reste le réseau hydraulique complexe, composé de canalisations, de collecteurs en tuileau et de tuyaux qui permettent la circulation et l’évacuation de l’eau… Comme quoi, la logique reste la meilleure expérience de l’éternité…






Coralie Mollaret
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