Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 07.11.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 232 fois

UZÈS. Grève illimitée pour les mécanos d'Haribo

Une partie des mécanos d'Haribo ont planté le piquet de grève ce jeudi 7 novembre à Uzès. Photo DR/S.Ma

"Attendre", voici ce qu'a répondu hier, la direction d'Haribo Uzès aux salariés, techniciens de maintenance, lors d'une réunion organisée en urgence suite au dépôt d'un préavis de grève. "Une grève illimitée" précise Mathieu Richerme, cégétiste. "Au mois de juillet 2013, nous avons eu un changement de classification, soit nous avons perdu en coefficient, soit il n'y a pas eu d'évolution." Mettant en avant la pénibilité du travail et la responsabilité qui pèse sur les épaules des salariés (huit sur 15 sont en grève), Jérôme Maurin, un camarade cégétiste venu soutenir ce mouvement, s'insurge contre un système de calcul de coefficient "qui ne correspond ni à la profession, ni aux diplômes des salariés." Peu nombreux mais bien déterminés, les mécanos ne lâcheront pas avant d'avoir obtenu gain de cause. Pour apporter leur soutien à leurs collègues, les autres salariés, toutes spécialités confondues, devraient débrayer une heure dans la journée.

D'autres affaires en cours

Deux autres affaires sont en cours. L'une concerne un conflit entre trois intérimaires et la direction d'Haribo. Devant le Conseil des Prud'hommes de Nîmes, le 3 juin dernier, Jimmy Medan, 28 ans, Jilali Zarouani, 33 ans et Sylvain Ledesma, 29 ans ont demandé "la requalification de nos contrats d’intérim en CDI ainsi que des indemnités portant sur des congés payés.” (Lire ici) Le jugement des prud'hommes sera rendu jeudi prochain, soit le 14 novembre et du côté de la CGT, on est plutôt confiant. Confiants, les cégétistes le sont aussi en ce qui concerne l'affaire de Jean-Christophe Jolbert, cet homme qui avait été accusé de vol au sein de son entreprise. Haribo voulait le licencier. Demande rejetée par l'inspection du travail (Lire ici). Mais Jean-Christophe Jolbert a tout de même saisi le Conseil des prud'hommes. Refusant une conciliation avec son employeur, le salarié a souhaité, question de dignité, aller jusqu'au jugement. Il sera rendu le 30 janvier 2014.

S.Ma

Stéphanie Marin

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