Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 12.11.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 634 fois

ENQUÊTE. La Maison Carrée, les Costières et le bâtiment de l'agglo tagués du même sigle : "BP91"

Au stade des Costières à Nîmes. Photo DR/S.Ma

Jusqu'où peut mener la rivalité entre supporters nîmois et montpelliérains... Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 novembre, la Maison Carrée, le stade des Costières et le bâtiment de Nîmes Métropole ont été marqués du même sigle à la peinture à la bombe, "BP91". Un sigle affilié à l'association Butte Paillade 91 dont les membres sont des fervents supporters du Montpellier-Hérault Sport Club. Les quelques lignes, bien mal inspirées en terme de poésie, inscrites sur l'un des murs du stade des Crocos ne font aucun doute, il s'agit bien là d'un règlement de compte sur fond de passion footballistique. Le GN91, étant un autre groupe de supporters mais cette fois-ci du Nîmes Olympique.

Au centre de supervision urbaine à Nîmes. Photo DR/S.Ma

Si le fond du sujet paraît plutôt léger, la forme, elle, est condamnable, on ne touche pas à un monument historique, la Maison Carrée, sans en subir les conséquences. La mairie de Nîmes a porté plainte. Ainsi, les policiers de la sûreté départementale de Nîmes ont été saisis de l'affaire. Des analyses techniques ont déjà été effectuées pour relever d'éventuelles empreintes. Pour l'heure, l'identification des individus n'a pu encore être faite, mais l'équipe nîmoise du centre de supervision urbaine y travaille grâce aux enregistrements des caméras de surveillance de la ville notamment celle située à proximité de la Maison Carrée. Autre élément important, lors de leur "atelier peinture" au stade des Costières, deux des individus ont été aperçus par un vigile. Ce dernier a pu donner quelques informations aux policiers, de quoi faciliter leurs recherches via, encore une fois, le système de vidéosurveillance de la ville.

Cyril, président de Butte Paillade 91 dément !

Joint par téléphone, Cyril, le président du club de supporters mis en cause, tombe des nues quand nous lui apprenons l'existence des tags :"Je n'étais pas au courant. Je ne comprends vraiment pas. En plus, comme vous me l'apprenez, ça se serait passé dans la nuit de dimanche à lundi ? On était toujours à Valenciennes où Montpellier a joué la veille. On est restés sur place parce que le lundi était férié. Et puis, pourquoi on en voudrait aux nîmois ? On n'est pas dans la même division".

Stéphanie MARIN

stephanie.marin@objectifgard.com

Stéphanie Marin

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