Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 14.11.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 303 fois

NÎMES Pour contrer les agressions à l’hôpital, la sécurité du personnel et des patients sera renforcée

Signature de la convention entre Olivier Arnaud à gauche, Hugues Bousiges au centre et Laure Beccuau à droite

Le chiffre fait froid dans le dos : chaque année, près de 2 000 interventions sont gérées par le service de sécurité interne du CHRU Carémeau. 943 sont pour des violences verbales ou physiques. A en croire Thierry Gaussen, le responsable de sécurité de l’hôpital, il y aurait « une recrudescence des personnes qui entrent avec un couteau »… Pas vraiment rassurant. Alors, pour faire en sorte que l’hôpital redevienne un sanctuaire, pour que les professionnels de la santé ne soient plus agressés pendant leur travail, le Préfet du Gard Hugues Bousiges, la Procureure de la République Laure Beccuau, et le directeur général du CHU Olivier Arnaud ont signé ce matin une convention pour renforcer la coopération entre le CHU, la police nationale et la justice.

Du côté de la justice, Laure Beccuau annonce que Marina Jourdain, vice-procureure, sera désormais le magistrat référent pour tout ce qui touchera à l’hôpital. « Nous vous informerons des suites données aux procédures et je rappelle qu’une agression envers le personnel hospitalier est considérée comme une circonstance aggravante et des peines de prison ferme sont régulièrement prononcées ». En ce qui concerne la relation CHU-Police, l’accès de la police nationale aux services des urgences sera amélioré ; la sécurité des équipages SMUR et des autres services hospitaliers sera renforcée ; une ligne directe sera mise en place entre le CHU et la salle de commandement de la police ; les agents hospitaliers pourront déposer une plainte dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions et des réunions d’échange seront régulièrement organisées. La quarantaine d’agents de sécurité de l’hôpital, eux, ont déjà placé un portique à l’entrée du service psychiatrie pour détecter les objets métalliques et les personnes alcoolisées et/ou sous l’emprise de stupéfiants peuvent être palpées. La convention a été signée pour un an.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

Tony Duret

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