Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 14.11.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 149 fois

SOMMIÈRES. Encore ivre, il menace de mort son assureur : "Je vais te dépecer !"

Photo d'illustration DR/

Le tout début de cette histoire, qui vous le lirez au fil des lignes donne une large place à la poésie, remonte à 2012. Un commerçant âgé de 44 ans domicilié à Sommières, a un accident avec son véhicule professionnel. Le préjudice est important et l'homme n'est assuré qu'au tiers. Suite à cet accident les relations avec son assureur s'enveniment. L'un veut résilier le contrat avec son client, l'autre ne cesse de l'insulter. Et puis, l'alcool faisant, les choses dérapent, et le commerçant appelle son assureur pour le menacer de mort avec une prise très explicite : "Je vais t'arracher les c....... à coups de cutter, je vais te dépecer" etc. Malin, l'assureur avait enregistré la conversation, il a ainsi pu se rendre à la gendarmerie pour déposer plainte. L'affaire aurait pu s'arrêter là.

Mais quelques jours plus tard, ce même commerçant est retrouvé par les militaires sur la voie verte de Sommières. Là, il venait juste d'agresser verbalement une cavalière qui se baladait avec une amie. "Je vais te mettre un coup de mortier, je vais te mettre du plomb dans la tête..." Une fois encore, l'homme avait levé le coude plus que de raison. Interné aux urgences, il sera finalement libéré le lendemain, eh oui, il ne souffre pas de problèmes psychiatriques, il est juste alcoolique. Encore une fois, il n'y avait pas de suite à donner. Sauf que...

Vexé d'avoir été interpellé par les militaires, le commerçant se rend à la gendarmerie de Calvisson et accuse les gendarmes d'avoir procédé à une interpellation abusive sur fond de délit de faciès, faisant référence à ses origines maghrébines. Il leur promet, il va se rapprocher du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et contacter toute la presse... Une fois calmé, le quadragénaire est retourné en garde à vue où il a dû s'expliquer de toutes les affaires qui le concernaient. Sans trop hésité, il a reconnu les menaces de mort à l'encontre de son assureur. Quant à l'épisode sur la voie verte, il n'en a qu'un vague souvenir, mais veut bien croire ce que racontent les gendarmes.

Le commerçant sera convoqué au mois de mars devant le parquet de Nîmes selon la procédure du plaider-coupable.

S.Ma

Stéphanie Marin

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