Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 17.11.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 729 fois

PORTRAIT DU DIMANCHE. Francis Rousselet, figure emblématique du Festival nîmois "so british" !

Francis Rousselet, directeur artistique du Festival Écrans Britanniques. Photo DR/S.Ma

74 printemps passés et presque autant (en exagérant un peu) consacrés à la culture britannique. Francis Rousselet est à coup sûr la figure emblématique du Festival Écrans Britanniques qui célèbrera du 14 au 23 février 2014 sa 17ème édition.

Avant de poser ses valises sur nos terres nîmoises, Francis Rousselet, a valdingué à droite à gauche de l'Algérie, son pays natal, à Paris où il a grandi et poursuivi au fil des années ses études de plus en plus spécialisées dans la culture, l'histoire et la langue anglaise. Enseignant en France, l'homme traversera la Manche à deux reprises dans les années 60 puis 70 où il donne des cours de Français dans la région londonienne. Dans les année 90, c'est le sud de la France qui l'attire. Au lycée Montaury de Nîmes, aujourd'hui Lycée Albert Camus, Francis Rousselet conjugue l'enseignement du cinéma à la civilisation britannique aux élèves de 1ère et de terminale. En marge de sa profession, la passion toujours plus forte va le mener jusqu'à Montpellier où un Festival du cinéma britannique a existé. Le passé est de rigueur puisqu'il n'est plus d'actualité, le Festival du film méditerranéen ayant pris sa place. Du passé au présent il n'y a qu'un pas, Francis Rousselet a pris les choses en main et a délocalisé le festival du cinéma britannique jusqu'à Nîmes. Un sacré pari car existe-t-il dans la petite Rome un public pour le cinéma britannique ? La question ne se pose pas pour le cinéma américain ! La réponse se trouve dans le taux de fréquentation du festival : Entre 5 000 et 8 000 participants. "Lorsque avec les membres de l'association nous avons créé ce Festival, notre but était de lutter contre les préjugés, les clichés des spectateurs sur le cinéma britannique. Il n'est pas restreint au cinéma dit de patrimoine qui montre la bonne société britannique à l'époque victorienne ou édouardienne." Et pourtant, Francis Rousselet veut défendre un cinéma britannique réaliste ou même drôle, il n'y a qu'à se souvenir des Monty  Python ; ou encore le cinéma Mid-Atlantic (Coup de foudre à Notting Hill, Quatre mariages et un enterrement) qui concurrence les comédies romantiques américaines.

Oui, les films britanniques ont toute leur place dans le panorama cinématographique. Bien plus que de le regarder, Francis Rousselet en a analysé les moindres détails. Ainsi, les images et les histoires de Mike Leigh ou encore Ken Loach et bien d'autres, n'ont plus de secret pour lui. Une analyse si fine, il en a même écrit des livres, qui permet à celui qui autrefois, alors qu'il était étudiant, animait la cinémathèque universitaire et participaient à de multiples rencontres cinématographiques, de convaincre les grands noms du cinéma britannique (Sir Richard Eyre, Carine Adler, Terence Davies, Gary Lewis, Tomm Moore, Barry Purves, Emily Young, Walter Lassally,  Pete Postlethwaite, Jack Cardiff,  Sarah Gavron, Peter Mullan, Michael Caton-Jones), à venir à Nîmes lors du Festival du cinéma britannique.

S.Ma

Stéphanie Marin

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