Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 18.12.2013 - tony-duret - 1 min  - vu 435 fois

LE CHIFFRE DU JOUR 90 ans que brûle la flamme sacrée, la flamme du souvenir

Le destin de Gabriel Boissy est à jamais lié à celui de la France. Ce journaliste, ancien combattant de la première guerre mondiale, est enterré au cimetière de Souvignargues, près de Sommières. En 1923, cinq ans après la fin de la guerre, et trois ans après que le gouvernement de l’époque décide de dédier une tombe - celle du soldat inconnu - à tous les morts de la guerre, le gardois a une idée. Lumineuse. Il propose que l’on allume près de cette tombe une flamme qui brûle en permanence. Banco. Le 11 novembre 1923, devant plus de 300 000 personnes, le ministre de la Guerre André Maginot allume pour la première fois cette flamme qui ne s’est jamais éteinte depuis 90 ans. Chaque jour, à 18h30, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, la cérémonie de la flamme se déroule sous l’Arc de Triomphe. Même pendant la seconde guerre mondiale, alors que Paris est occupé, les allemands laisseront les français rendre hommage à leurs aînés.

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Ce matin, au cimetière de Souvignargues, de nombreux militaires, des anciens combattants, les enfants de l’école de la commune et quelques habitants sont venus rendre hommage à Gabriel Boissy, enterré à Souvignargues en 1949, à l’âge de 70 ans. Le maire de la ville Serge Pattus, la directrice de cabinet du Préfet Julie Bouaziz, le président du comité de la Flamme, Bruno Dary, ou encore le président du Souvenir Française, le colonel Edouard Durand, ont déposé une gerbe et se sont recueillis quelques secondes sur la tombe du journaliste avant que la pluie ne vienne mettre un terme à la cérémonie.

TD

Tony Duret

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