Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 16.01.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 112 fois

REFORME. Fusion des régions : "Ca prendra au moins deux quinquennats", pour Damien Alary

Le président du conseil général et vice-président de la région du Languedoc, Damien Alary. D.R/C.M

Le président du conseil général et vice-président de la région du Languedoc, Damien Alary. D.R/C.M

Après les voeux de François Hollande, mardi, le président PS du conseil général et par ailleurs vice-président de la région du Languedoc, a "compris qu'il se profilait un certain nombre de choses",  avec notamment la mise en place d'une réforme ayant pour but  de "mettre un terme avec les doublons et enchevêtrements" des collectivités locales.

Parmi les pistes proposées par François Hollande : la "fusion des régions" et le rapprochement des départements avec les agglomérations, à l'image de celle de Lyon qui a intégré une partie du département Rhône-Alpes. Les départements sont d'ailleurs appelé à rationaliser un peu plus leurs dépenses en se concentrant sur "leurs compétences" : versement des prestations sociales, construction et entretien des routes et des collèges. Pour encourager les élus, le président a sorti la carotte des dotations financières de l'état. Ces dernières seraient plus généreuses selon "les regroupements qui seront fait".

Interrogé sur la question à l'occasion de la présentation de ses voeux à la presse hier matin, le président Damien Alary a avancé la nécessité d'avoir "un grand débat sur la question. (…) C'est certain que l'on ne peut pas créer d'avantage de structures et garder ce que l'on a. Nous sommes à l'aube d'une grande réforme territoriale. Alors, il y aura peut-être des départements qui sont voués à disparaitre. Mais ce n'est pas encore pour demain, j'attends de voir. Il faudra au moins deux quinquennats pour y arriver. Vous savez, il faut faire attention, j'ai remarqué que ce pays était difficilement réformable. Je me rappelle de Valery Giscard d'Estaing qui avait fait fusionner trois communes, après il s'est vite arrêté". Et oui, avec ou sans bonnet phrygien, Français et Gardois restent frondeurs !

Coralie Mollaret

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