C'est la "deuxième étape de la campagne", de l'équipe Fournier (UMP) pour les municipales nîmoises… Après avoir inauguré, main dans la main, leur permanence la semaine dernière, les meilleurs ennemis de la droite nîmoise ont décidé de présenter leur bilan. Un bilan de deux mandats 2001-2013.

C'est à travers un fascicule d'une vingtaine de pages, édité à 90.000 exemplaires, que Jean-Paul Fournier, maire-candidat UMP et son adjoint UDI aux finances Yvan Lachaud ont choisi de communiquer auprès des Nîmois. "La présentation du bilan est importante. Cela nous permet de dire que nous avons tenu nos engagements pris en 2001 avec la liste "Faire Revivre Nîmes" (...) Force est de constater que cette ville a considérablement changé", soutient le maire de Nîmes.

Bons et mauvais points. Et de mettre en avant ce passionnant et passionnel sujet : la sécurité. "Nous avons doublé le nombre de policiers municipaux (effectif de 150 agents aujourd'hui, NDLR). D'ailleurs Nîmes est au 6ème rang pour ses effectifs de police. La ville est aussi équipée de 247 caméras de vidéosurveillance, ce qui lui vaut d'être la 2ème ville la mieux surveillée de France", avance le maire. Poursuivant l'avalanche de chiffres, Jean-Paul Fournier rappelle "les travaux considérables pour prévenir des risques d'inondations (…) En 6 ans, plus de 120 millions d'euros ont été affectés à cette problématique".

D'autres réalisations sont évoquées, pêle-mêle, suivant les gands chapitres du document : les six écoles construites depuis 2001, les 45 places handicapées créées, les 500 logements étudiants construits et les "réalisations exceptionnelles" comme le Skate Park et la SMAC Paloma… Le tout "sans l'aide du conseil général ou régional". Un clin d'oeil du maire lancé au président socialiste du conseil général, Damien Alary.

Au rayon finances, c'est Yvan Lachaud qui prend la parole : "en 13 ans le taux de fiscalité n'a pas été augmenté et notre dette a diminué de 83 millions d'euros. En outre,  nous avons concervé notre capacité d'investissement qui s'élève à plus de 500 millions d'euros".

Quelques bémols viennent néanmoins assombrir ce bilan. Les détracteurs de l'équipe municipale ne mâchent pas leurs mots pour dénoncer le manque de concertation. Ce à quoi le maire répond :  "vous savez, on est élu pour prendre des décisions. Si je devais refaire un trottoir et que je devais consulter les 70 associations concernées on ne ferait rien. Il y a des enquêtes publiques, c'est fait pour cela".

Concernant les arbres, chers aux habitants : "ce n'est pas moi qui, un beau matin, ai pris ma tronçonneuse pour couper les arbres. J'avais les autorisations". Pas de mea culpa concernant la circulation originale autour de l'écusson : "nous sommes en train de travailler dessus". Patience donc... Un programme présenté comme décapant rempli de surprises doit être présenté le 27 février.

D'ici là, une dizaine de réunions publiques sont prévues dans les différents quartiers de Nîmes, notamment : lundi 17 février à 18h30 à la salle Mascard, mercredi 19 février au théâtre Ch. Liger, mercredi 26 février à 18h30 à la salle de la nouvelle école élémentaire de Courbessac…

Coralie Mollaret