Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 03.02.2014 - tony-duret - 1 min  - vu 212 fois

TRAIT POUR TRAIT Damien Alary : le remplaçant donneur de leçons

Les absents ont toujours tort, dit le proverbe. Un temps candidat aux élections avant de se raviser, Damien Alary est le grand absent de ces municipales. Bien sûr, le président du conseil général peut donner son avis mais pourquoi ne l'a-t-il pas défendu devant les nîmois ? Pourquoi n'est-il pas allé au bout de sa démarche ? Pourquoi n'a-t-il pas affronté lui-même Jean-Paul Fournier, Sylvette Fayet, Yoann Gillet et les autres ?

Quand "l'ange gardien" de Françoise Dumas critique le bilan de Jean-Paul Fournier (lire ici) ou de n'importe quel autre candidat, c'est comme si dans le sport un remplaçant émettait un jugement sur un titulaire. Ce n'est pas interdit, mais ce n'est pas dans l'esprit du jeu. Parce qu'à ce remplaçant donneur de leçons, on a envie de lui dire d'aller sur la pelouse, de mouiller le maillot comme les autres. Y a pas de raison. Remplaçant de luxe ou non. Président du conseil général ou non.

Alors, oui, depuis le banc de touche, on réussit tout, on voit les choses différemment. Sur le banc de touche, on se croit invincible, on est le meilleur : on couperait mieux les arbres, on donnerait de l'emploi à beaucoup plus de monde et on serait peut-être même élu pendant un, deux, trois mandats. Et puis, un jour, le remplaçant entre en jeu, il foule la pelouse et découvre, pour la première fois, ce qui s'appelle la réalité du terrain...

Tony Duret

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