Hier, c'est devant la crème de la crème des intellectuels nîmois que l'Académie de Nîmes a procédé à sa rentée solennelle. Une rentrée présidée par le nouveau préfet du Gard, Didier Martin, qui avait de quoi susciter tout l'intérêt des instances dirigeantes. Abordable et investi, le représentant de l'état s'est délecté d'avoir dans le Gard une académie de cet acabit.

Impulsée par le Roi Soleil en 1682, l'Académie de Nîmes qui se compose aujourd'hui de 32 académiciens résidents, revêt une histoire riche qu'elle doit à son "passé mouvementé, avec notamment les guerres de religions", explique Pierre Mares, génycologue-obstétricien au CHU et membre de l'académie de Nîmes. Pour cet homme des sciences, les académiciens sont loin d'être "de vieux schnocks" aux tempes grisonnantes. Du moins, c'est l'a priori que désirent casser ces sages au goût prononcé pour la langue de Molière et pour les secrets de Peter Higgs.

D'ailleurs, "ils m'ont expliqué leur projet et veulent élargir leur audience en s'ouvrant au plus grand nombre", s'est réjoui le préfet du Gard, entouré notamment du sénateur-maire UMP de Nîmes Jean-Paul Fournier, de la députée PS Françoise Dumas, et Christian Bastid, conseiller général PCF et représentant du président du conseil général Damien Alary, de Jean-Paul Boré, vice-président de la région du Languedoc… Remerciant vivement "les aides généreuses du conseil général et de la ville de Nîmes", la présidente Michèle Pallier cède le flambeau à Robert Chamboredon. Avec toujours même objectif : cultiver et transmettre la culture de notre beau territoire…

Coralie Mollaret