Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 26.02.2014 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 130 fois

COUR D'APPEL. "Nîmes vivra", de "l'enfumage " pour le sénateur-maire Jean-Paul Fournier

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, en selle pour un troisième mandat. D.R/C.M

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, en selle pour un troisième mandat. D.R/C.M

Mauvaise foi ou clairvoyance politique ? Après l'annonce depuis le Palais du Luxembourg -lieu familier à Jean-Paul Fournier - de la ministre de la Justice "qu'aucun site ne fermera, Nîmes vivra", le sénateur-maire de Nîmes est monté au créneau.

"Le sénateur Sutour a tenté en vain de faire plier Mme Taubira sur le projet de suppression de la Cour d’Appel de Nîmes. Celle-ci s’est livrée à une opération remarquable d’enfumage", vilipende le sénateur-maire, candidat à sa propre succession. "Dans son intervention, elle a simplement garanti qu’aucun « site judiciaire » ne fermerait. Il faut comprendre le sens de cette phrase dans un propos où la Ministre de la Justice ne s’est exprimée que sur les Tribunaux d’Instance ! (…) Dans ce bel exercice d’enfumage où Mme Taubira excelle, elle n’a pas fait usage de ce pouvoir, se contentant d’un simple « Nîmes vivra », ce qui, convenons-en, ne veut rien dire ".  

Et de conclure : "le Sénateur Sutour a simplement confondu son propre discours avec celui de la Garde des Sceaux. Il n’y a donc eu strictement aucun engagement autre que celui du maintien des sites judiciaires, ce que l’on savait depuis la publication du rapport Marshall et qui n’apporte aucune garantie sur les Cours d’Appel". La politique, un conflit perpétuel autour de notre cher et tendre sémantique ?

Coralie Mollaret

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