Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 26.02.2014 - tony-duret - 2 min  - vu 208 fois

FAIT DU JOUR La Camargue s'affiche au salon de l'agriculture 2014

Riz de camargue. Photo Pauline Compan

« Nous sommes un peu les jardiniers de la Camargue », affirme Catherine Berti, animatrice d'un parcours touristique, à la découverte du riz de Camargue, sur le domaine de Chaberton à Saint-Laurent d'Aigouze. Au salon de l'agriculture 2014, elle vient présenter au public parisien les produits locaux, en compagnie de Claire Espelly, agent du service élevage du parc naturel régional de Camargue. Au programme : présentation des différentes variétés de riz de Camargue et découverte du saucisson et de la viande de taureau. Deux produits complémentaires « que l'on cuisine souvent ensemble », pour une animation test en vue de « ficeler un programme qui permettrait de couvrir les dix jours du salon, dès l'année prochaine ». Une ambition forte pour deux femmes venues défendre « un terroir et une économie locale » sous les couleurs du salon des produits Sud de France.

A la dégustation, le public s'étonne d'un saucisson « goûtu mais pas si fort ». « Un produit bio », martèle Claire, mais surtout labellisé AOP. « Nos animaux sont des taureaux de jeux, pas de combat, comme je dois le répéter souvent. Ceux qui ne sont pas sélectionnés pour les jeux, sont valorisés pour la viande et reçoivent exclusivement une alimentation naturelle et locale. » Un souci de qualité récompensé par le label des « Sites Remarquables du Goût ». Le Gard est d'ailleurs le seul département à compter trois produits labellisés : les olives de Nîmes, les oignons doux des Cévennes et le taureau et riz de Camargue.

Catherine Berti. Photo Pauline Compan

Pour faire connaître ces particularités alimentaires, les deux femmes envisagent la création d'un « parcours touristique » autour de ces trois produits, une façon « d'amener les touristes dans les terres et de diversifier les revenus des agriculteurs ». Et l'enjeu est important car avec une production réduite, 300 tonnes de viande camarguaise par an, « les agriculteurs doivent descendre de leurs tracteurs et diversifier leurs activités pour survivre. » « Très peu de manadiers ne vivent que des jeux », précise encore Claire Espelly.

Pour les riziculteurs de Camargue, les pistes sont nombreuses, explique Catherine Berti. « Il est possible de proposer une farine de riz sans gluten pour les allergiques ou encore de produire une huile de riz, déjà populaire en Asie. » Des perspectives de travail intéressantes pour les deux ambassadrices de la Camargue qui entendent bien surfer sur les préoccupations croissantes des français concernant le contenu de leurs assiettes.

De notre correspondante Pauline Compan

Tony Duret

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