Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 05.03.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 136 fois

ALÈS Christian Bourquin est venu soutenir Benjamin Mathéaud

Christian Bourquin est venu soutenir Benjamin Mathéaud à son local de permanence. Photo DR/EB

Hier, le président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, était en visite à Alès. Après une rencontre avec les commerçants alésiens et les entreprises de l'économie sociale et solidaire, il a tenu a exprimer son soutien à Benjamin Mathéaud, candidat socialiste à la mairie de la ville, au sein même du local de permanence de ce dernier.

"Il y a un potentiel évident sur ce territoire que je trouve gâché. Ces gens-là sont du passé, leur mode de fonctionnement est d'un autre âge" a t-il déclaré en voulant parler de l'actuelle municipalité à Alès. "Aujourd'hui, l'époque est à la concertation, à l'union et j'ai horreur de voir les Alésiens pâtir de tout cela" a t-il assuré, rappelant que "32,5 millions d'euros ont été investis par la région sur Alès, en moins de trois ans, sur ce qui touche à la formation".

Parmi les propositions de Christian Bourquin pour vivre avec son temps, il a notamment cité la mise en place de l'opération LoRdi, qui permet aux 100 000 lycéens de la région de bénéficier d'un ordinateur portable. "Que me dit la droite quand je lance LoRdi ? Ils sont contre. Ils considèrent que la famille doit payer". En parlant des élus de la droite de façon plus générale, le président du Conseil régional considèrent "qu'ils sont contre le peuple et plus particulièrement ici à Alès".

Mais pour le président Bourquin, ça ne s'arrête pas là. Quand celui-ci décide de généraliser le train à 1 euro à partir de janvier 2015, "Alès et Nîmes sont contre, ils préfèrent là aussi que les gens continuent à payer 10 euros (...) et qu'ils restent bloqués dans leur appartement, enfin dans leur taudis pour certains" poursuit vivement Christian Bourquin. L'occasion d'évoquer les difficultés rencontrées par la ligne Alès-Bessèges est alors donnée, question à laquelle le président répond : "La région n'est pas plus concernée par l'entretien de la ligne que l'agglo. Mais cela m'intéresse de participer à sa réparation. J'ai 6 millions d'euros bloqués à la région".

Avant de repartir, Christian Bourquin a affirmé qu'il continuait son travail avec les Alésiens, espérant, dans quelques semaines, "travailler avec Benjamin Mathéaud et son équipe".

Elodie Boschet

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