Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 13.03.2014 - elodie-boschet - 3 min  - vu 256 fois

FAIT DU JOUR L'heure du grand oral pour Nathalie Challier, candidate FN à Alès

Nathalie Challier était l'invité de l'émission Muncip'Alès ce mercredi 12 mars. Photo DR/E.B.

L'émission "Municip'Alès" continue sur les ondes de Radio Grille Ouverte. Hier, c'était au tour de Nathalie Challier, candidate du Front national à Alès, d'être sous le feu des questions des journalistes des médias locaux - Midi Libre, La Marseillaise, Radio Totem, RGO, Objectif Gard -, après Benjamin Mathéaud et Jean-Michel Suau la semaine dernière.

Pour la première fois au micro d'une radio, Nathalie Challier s'est prêtée pendant 55 minutes au jeu des questions-réponses afin de permettre aux auditeurs d'en savoir un peu plus sur ses projets pour la ville d'Alès. Agricultrice à Vauvert, elle a "mis en standby" son activité pour pouvoir se consacrer pleinement à une autre campagne, celle des municipales.

Pourquoi Alès ?

C'est une question qui a brulé de nombreuses lèvres lorsqu'elle s'est présentée, le 11 janvier dernier, comme la candidate du Front national à Alès. "Je suis venue rejoindre ma famille. Ce qui m'a amenée, c'est mes petits-enfants. J'avais prévu de prendre ma retraite ici et mon arrivée a été avancée car on m'a fait confiance pour le Front national. Julien Sanchez (délégué national du FN et candidat à la mairie de Beaucaire, Ndlr) m'a dit que j'étais quelqu'un d'intègre et qu'il savait que j'irai jusqu'au bout" explique la candidate, aujourd'hui domiciliée sur Alès. "Si je suis élue, j'abandonnerai mon exploitation familiale à Vauvert".

« Virer Roustan »

Pour constituer sa liste, Nathalie Challier assure que l'exercice n'a pas été compliqué. "Nous sommes une équipe très soudée et unis. Certains sont venus d'eux-mêmes et je suis allée vers eux et d'autres me disent aujourd'hui qu'ils seraient bien venus s'ils avaient pu". Interrogée sur les motivations de ses collaborateurs, sa réponse est sans équivoque : "C'est tout ce qui motive ceux qui s'engagent pour le rassemblement Bleu Marine et c'est pour virer Roustan (...) Nous pensons tous qu'il n'est plus dans la réalité des choses et qu'il est là depuis trop longtemps".

La lutte contre le chômage, une priorité

Pour celle qui porte les couleurs du Front national, prendre les rennes de la ville n'est pas une mince affaire, même si elle reste peu loquace sur les propositions de la liste "Alès fait front". "Il y a un gros travail à faire sur Alès, surtout sur l'emploi. Il faut faire venir les entreprises et baisser leurs cotisations foncières. S'il y a moins de charges et une baisse des impôts, il y aura plus d'envie pour les entrepreneurs de s'installer. Nous devons également baisser la taxe des transports qui a plus que doublé à Alès, ce qui ne donne pas envie aux entreprises de venir s'implanter ici" déclare Nathalie Challier pour qui le maire sortant Max Roustan "pense beaucoup aux loisirs alors qu'avant tout, il faut penser emploi".

La sécurité, avec l'armement de la police municipale

"Nos policiers ont peur et ça dissuadera les autres" affirme la prétendante à la mairie d'Alès au sujet de l'armement de la police municipale, qu'elle défend. Et pour renforcer la sécurité, elle s'engage à identifier, avec un jeune retraité de la gendarmerie qui compose sa liste, les zones "où il y a des besoins". Favorable au système de caméras de vidéosurveillance, Nathalie Challier ne souhaite "pas forcément en mettre plus mais mieux les diriger, notamment vers les commerces pour éviter les cambriolages". La candidate propose également "plus d’ilotages en journée".

« Un tsunami Bleu Marine ? »

En vue d'un second tour, la chef de file à Alès annonce qu'elle ne fera pas alliance. Confiante sur le score du Front national, elle reste persuadée que "tout est permis et tout est possible". "Les gens en ont marre et comprennent qu'on est là pour les aider. Nous ne sommes pas aimés parce que l'on dénonce des choses qu'il faut dénoncer. L'an prochain, avec les élections départementales et régionales, il y aura des représentants FN dans tous les cantons du Gard" clame celle qui rêve d'un "tsunami Bleu Marine" sans pour autant cacher qu'étant jeune, elle se sentait plus proche des idées du parti communiste !

Elodie Boschet

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