"Vox populi, vox dei !", traduisez par "la voix du peuple, la voix de Dieu". Toute cette semaine, Objectifgard donne la parole à des professionnels de Nîmes et d'Alès. A quelques jours du premiers tour des élections municipales, les attentes sont nombreuses et les administrés sont plus que jamais attentifs aux discours politiques. C'est le cas des gérants de boutiques érotiques.

Sandrine de la boutique Sulfur :"J'aimerais bien que la ville de Nîmes soit plus sympa avec les commerçants notamment par rapport à l'affichage. Moi, dès que je mets un panneau pour indiquer la boutique, je prends une prune. Mais faut bien que je me fasse connaître ! Je vais me déplacer pour aller voter parce que ça ne sert à rien de râler si on ne va pas voter. Pour les élections, ce qui est sûr, c'est que je ne voterai pas pour celui qui est en place. Pour ceux qui restent, ils vont certainement tous proposer des trucs sympas".

Sonia Ganozzi, gérante du Sex shop Erotix, à Alès : "J'irai voter dimanche. Je trouve que Roustan a beaucoup pour Alès. Il est critiqué parce-que les gens sont des insatisfaits. Il a refait la place de la mairie et la réhabilitation du Gardon. Tout le monde a critiqué le coût de l'opération, mais aujourd'hui on n'a plus d'inondations. On sait pourquoi on paie. Si quelqu'un d'autre passe, il pourrait faire aussi bien, ou pas. Les programmes ne nous disent pas si le candidat tiendra ses promesses. Je souhaite que le maire sortant continue ce qu'il a commencé. Il a embellit la ville".

Jonathan de la boutique X Center, boulevard Talabot : "Personnellement cela ne m'intéresse pas.  Moi je n'habite pas la commune. Mais même mes collègues. Nous sommes relativement jeunes et les sujets politiques ou économiques ne nous passionnent pas tellement".