Les soignants en gériatrie du Centre hospitalier d'Alès poursuivent leur combat pour négocier les effectifs en fonction de leur charge de travail mais aussi pour conserver une organisation de travail basée sur un rythme de 12 heures.

Après de multiples mobilisations depuis le début de l'année et un préavis de grève fin février, les agents du Pôle personnes âgées avaient finalement réussi à négocier avec la direction un report de la mise en place d'un roulement en 7h40, qui devait initialement prendre effet le 1er mars. "Pour l'instant les plannings en 12h ont été reconduits une première fois pour le mois de mars puis une nouvelle fois pour le mois d'avril" indique le collectif de soignants.

Pendant cette accalmie, les salariés continue à revendiquer "le rétablissement du dialogue social, le retour à des effectifs fixés par la direction et l'application des votes des agents concernant les organisations de travail". Un vote qui place le roulement en 12 heures comme l'organisation favorite de la majorité des soignants. Aujourd'hui, l'Agence régionale de santé assure une médiation entre d'une part les soignants avec les organisations syndicales et d'autre part la direction de l'hôpital. Le cadre de cette médiation "s'axe sur deux points : la possibilité de retravailler les effectifs en fonction de la charge de soin réelle et la possibilité de retravailler les organisations du travail dans une limite de 9 heures journalière maximum". Si le collectif se dit satisfait d'être dans cette démarche de négociation, "par contre, il est impossible de nous entendre sur le temps de travail. Les éléments factuels dont nous disposons ne sont pas pris en compte..." regrette t-il. Face à ces éléments, les soignants vont se réunir en assemblée générale "pour décider de la marche à suivre et de la conduite à tenir".