Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 24.04.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 367 fois

SAINT-GENIÈS La mobilisation ne faiblit pas au collège Frédéric Desmond

Les parents d'élèves ont investi le collège cet après-midi. Photo DR/E.B.

Les élèves du collège Frédéric Desmond n'ont pas eu cours hier après-midi à Saint-Géniès-de-Malgoirès. Les parents d'élèves ont décidé d'occuper l'établissement pour protester contre le projet de l'inspection d'Académie de Nîmes de supprimer une classe de 6ème à la rentrée prochaine.

Encore une décision jugée "inacceptable" par les parents d'élèves qui ne veulent pas de "classes surchargées" pour leurs enfants aujourd'hui scolarisés en CM2 dans les écoles des communes alentours. Sur six classes de 6ème, il n'en restera que cinq si les prévisions actuelles de l'inspection d'Académie n'augmentent pas pour la rentrée prochaine.

"Il faut que l'on dépasse la barre des 150 élèves. Aujourd'hui l'inspection en prévoit 148 et nous, parents d'élèves, en comptabilisons 156. C'est une bataille de chiffres. En plus, ils ne tiennent pas compte des nouveaux lotissements qui sont en train de se construire et qui vont accueillir de nouvelles familles. Leurs prévisions ne sont pas du tout objectives" déplore Romain Bialès, parent d'élève.

Les banderoles ont pris place à l'entrée du collège. Photo DR/E.B.

Le 14 avril dernier, les 10 maires des communes concernées par cette fermeture de classe ont été reçus à l'inspection d'Académie de Nîmes. "On nous a dit qu'il fallait attendre que les directeurs d'école fassent remonter le nombre de CM2 qui partiront au collège" affirme Michel Martin, maire de Saint-Geniès-de-Malgoirès. Et d'ajouter : "Lorsque nous avons créé le collège, c'est la commune qui a fait cadeau du terrain. C'est pas logique qu'aujourd'hui l’État ne fasse pas l'effort souhaité pour le maintien de notre classe alors que nous, collectivités, nous répondons à leurs attentes".

Le collège Frédéric Desmond peut accueillir aujourd'hui au total un peu plus de 600 élèves. "Chaque année, ce nombre augmente" selon Romain Bialès. Si 148 élèves entrent en 6e l'année prochaine, ils seront 29,6 par classes. "C'est déjà inacceptable" jugent les parents d'élèves.

Elodie Boschet

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