Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 05.05.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 413 fois

EN IMAGES. Fête de la Maïo : Fourques perpétue ses traditions provençales autour de la jeunesse

Fourques, à mi chemin entre les traditions camarguaises et provençales ne pouvait oublier d'honorer ses chevaux… D.R/C.M

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Pour la 31ème année consécutive, la commune de Fourques et ses habitants célèbrent ce dimanche la fête de la Maïo, une tradition vieille du siècle dernier. "Avant, les petites filles allaient faire la quête dans les rues. Elles habillaient de blanc l'une d'entre elles. C'était la Belle de Mai, la Maïo… Elles dansaient et le soir venu, elles allaient acheter leur goûter avec l'argent récolté", explique Patricia Disset, présidente du groupe folklorique de Fourques. "Belle de Mai", un nom qui fait notamment échos au quartier marseillais du 3ème arrondissement de la cité phocéenne, qui se rapporte à cette tradition.

Alors, chaque premier dimanche de mai, les Fourquésiens et Fourquésiennes célèbrent cette fête de la renaissance. Charge au groupe de danse folklorique d'élire "la Maïo". Cette petite fille qui, durant tout le spectacle est reconnaissable par ses vêtements blancs et sa couronne de fleurs. Cette année, l'heureuse élue est la petite Estelle Faruggia, 9 ans.

Parmi les protagonistes, les groupes "amis" comme le Club de l'Avenir d'Arles. Parés de leur plus beaux costumes d'époque, les participants font revivre les temps anciens. Face à eux, place de l'hôtel de ville, les petites filles qui ont dansé au son des tambourins. De multiples évènements ont marqué cette journée, avec notamment l'inauguration d'un buste de Frédéric Mistral, célèbre écrivain et lixographe de la langue d'oc.

Une langue régionale que continue de faire vivre la ville de Fourques : "à travers des rondes, les jeunes filles du groupe folklorique chantent des chansons en provençal, cela leur permet outre le développement physique, d'apprendre la langue", met en avant Patricia Disset qui pense "qu'il faut savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va (…) Il est important dans ce monde instable que les enfants connaissent leurs racines profondes et celles de leur territoire".

Devant un public dense, les jeunes filles ont fait vivre les traditions provençales. D.R/C.M

Estelle Faruggia, 9 ans : la nouvelle Maïo de Fourques.

Ca papote… D.R/C.M

Célébrer la renaissance du genre humain mais aussi végétal. D.R/C.M

A 4 mois, cette petite puce est le plus jeune provençal de la fête de la Maïo.

Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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