Première élue du conseil municipal à réagir : Catherine Bernié-Boissard. Cette dernière reste plus que circonspecte quant à l'amour de Jean-Paul Fournie pour la garrigue. Le qualifiant de "bétonneur de la ville depuis deux mandats", elle assure que "M. Fournier s'habille aujourd'hui en vert. Urbanisation de la Pointe Nord du Bois des Espeisses, projet d'aménagement du Domaine de Vallongue, mur de la Route d'Alès, abattage des arbres de l'écusson, il n'hésite pas à s'en prendre à la loi ALUR au nom de la "défense de la garrigue". Selon elle, le maire a tout faux : "opposable au tiers, le PLU garantit la protection des zones naturelles, donc de la garrigue. La loi ALUR renforce les pouvoirs règlementaires du maire en matière de densité d'habitat (art. L 123-1-5).  Cette agitation stérile du sénateur-maire ne doit pas faire oublier les avancées législatives sur le Plan local d'urbanisme intercommunal. Ce sera à Nîmes-Métropole et à son président Y. Lachaud d'y travailler... Au fait, en ont-ils discuté ?".