Une nouvelle campagne publicitaire de 20 panneaux 4x3 à la périphérie d'Alès vient d'être mise en place par le CRAC (Comité Radicalement Anti Corrida) afin d'interpeller le maire et l'inciter à interdire les courses de taureaux avec mises à mort. "Max Roustan n'aime pas les corrida, il le dit lui même. Il doit donc aller au bout de ses idées. Il entend respecter la liberté de chacun de s'y rendre ou non, mais nous souhaitons rappeler qu'elles sont interdites sur la majorité du territoire français et que sa ville retrouvera le calme pendant la féria s'il les interdit. Les antis ne viendront plus y manifester", précise Roger Lahana, vice-président du CRAC Europe. Et à la Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas, partenaire de la campagne, d'ajouter : "Le maire a peur de subir des pressions, mais il doit suivre ses convictions", assure Thierry Hély.

Cette campagne de trois semaines vient compléter la manifestation qui aura lieu le 31 mai à Alès, en marge de la feria. Une opération similaire avait été organisée l'an dernier. "Alès est devenu un symbole de la lutte. Les arènes ont été construites aux 19e siècle et il n'y a eu des corridas que la première année. Ensuite, aucune n'a été organisée pendant plusieurs dizaines de décennies. Elles n'ont repris que dans les années 70. Cette ville n'a pas de tradition tauromachique comme à Nimes, et c'est l'une de celles qui a le plus de chances de "tomber" en premier", affirme le militant du CRAC.