
24% pour Louis Aliot (FN), 18,2% pour l'UMP, 17,1 pour le PS et 11,1% pour Europe Ecologie, des résultats estimés pour le moins opposés à ceux des élections européennes de 2009, alors que Nicolas Sarkozy était à la tête du pays. L'UMP avait obtenu 26,89% des voix, le PS 17,72%, et le FN seulement 5,94%. Le parti passerait ainsi de 4 à 2 sièges au Parlement européen pour la circonscription Sud-Ouest, avec Michèle Alliot-Marie et Franck Proust, euro-député sortant et premier adjoint au maire de Nîmes.
Selon Pierre Martin, conseiller municipal à Alès et 20e sur la liste UMP pour le Sud-Ouest, "ces résultats montrent uniquement d'un raz-le-bol des Français. Il ne faut pas tomber dans la démagogie et dramatiser la portée de ce score. En revanche, ils montrent qu'il faut se reconcentrer sur nos fondamentaux, et notamment la proximité. Peut-être également que notre campagne n'a pas été assez active. On n'a pas réussi à faire passer notre message sur ce que l'UE peut nous apporter. On doit se poser des questions sur la direction que l'on doit prendre et réagir de manière forte. Les Français ne sont pas anti-européens. Ils veulent juste une autre Europe", affirme le jeune élu.
Et de nuancer : "Nous sommes toutefois heureux que Franck Proust soit réélu et que le Gard soit représenté à l'échelle européenne. C'est important pour notre développement. On avait reçu 2 millions d'euros de l'UE pour le Pôle mécanique et une aide conséquente pour la 2x2 voies".
Encore un qui ne se pose les bonnes questions