Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 28.05.2014 - tony-duret - 2 min  - vu 187 fois

NÎMES La mairie inflexible face aux deux associations privées de Feria

Les Triplettes BAM

Dura lex, sed lex. La loi est dure mais c’est la loi. Ce proverbe latin résume à lui seul la confrontation qui oppose la mairie de Nîmes à deux associations : les Triplettes BAM et les Veilleurs. Ce mardi matin, à l’occasion d’une conférence de presse, les deux associations ont exprimé leur déception et leur incompréhension. « Je suis choquée par cette décision. On ne pouvait pas s’y attendre », commente Mathilde, la présidente des Triplettes BAM. Même stupeur chez les Veilleurs : « C’est l’incompréhension la plus totale », confirme Laurent, le président de l’association qui œuvre depuis 14 ans rue porte de France.

A l’origine du désaccord, un simple coup de téléphone reçu par les Triplettes BAM le 19 mai dernier. Les services du commerce de la mairie informent l’association que contrairement aux années précédentes, elle ne pourra plus bénéficier d’un comptoir. Raison invoquée ? Une plainte aurait été déposée par le voisinage à cause du bruit. Seulement, la plainte est introuvable. Quelques jours plus tard, la sanction est la même pour les Veilleurs. Remontées, les deux associations s’organisent et l'une d'elles parvient à joindre par téléphone l’élu concerné, Pascal Gourdel, délégué au commerce, aux halles, aux foires et marché, qui ne donne pas la même explication mais qui ne tergiverse pas pour autant. Il explique aux Veilleurs que la mairie ne fait qu’appliquer un arrêté qui date de 2008  et qui autorise uniquement les établissements sédentaires à disposer d’un comptoir. En clair, les comptoirs associatifs, qui bénéficiaient d’une tolérance depuis quelques années, ne pourront plus s’installer sur la voie publique.

Estimant cette décision injuste, une pétition qui a reçu plus de 500 signatures en deux jours a été diffusée. Par ailleurs, les deux associations sont à la recherche de toutes les solutions pour maintenir leurs événements respectifs. Une entente avec les restaurants à proximité pourrait être trouvée dans les prochaines heures. Car comme le conclut avec humour Laurent Chaniac des Veilleurs : « J’ai déjà commandé la bière. Alors oui, j’aime bien la bière mais je n’ai pas non plus envie d’en boire pendant un an ».

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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