Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 09.07.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 245 fois

GARD La Chambre des métiers et de l'artisanat va diplômer ses jeunes demain soir

Serge Alméras, président de la Chambre des métiers et de l'artisanat du Gard. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Pour la quatrième année consécutive, la Chambre des métiers et de l'artisanat du Gard invite ses jeunes à la grande fête de la formation, demain jeudi 10 juillet, sur le site du Centre de formation et d'apprentissage de Méjannes-lès-Alès.

650 jeunes en formation initiale ou continue seront diplômés à l'occasion de cette cérémonie organisée en collaboration avec les Chambres de commerce et d'industrie d'Alès et de Nîmes ainsi que les Maisons familiales et rurales de Saint-Hippolyte-du-Fort et de Vézénobres. Baptisée "Les stars de la formation", la soirée mettra à l'honneur celles et ceux qui ont choisi les métiers de l'artisanat, que ce soit dans les secteurs du bâtiment, de l'alimentaire, des services, de la mécanique, etc. "Nous les récompenserons de leurs efforts menés tout au long de l'année. Ce sera un grand moment", assure Serge Alméras, président de la Chambre des métiers et de l'artisanat du Gard.

Face aux mesures proposées par le gouvernement, en particulier dans le cadre du Pacte de responsabilité, ce dernier ne cache pas son inquiétude pour l'avenir de l'apprentissage. "Les pouvoirs publics veulent faire grossir les rangs de l'apprentissage mais en parallèle, ils baissent les aides accordées aux entreprises, qui étaient déjà très faibles. Investir sur un jeune, cela a un coût. Et ce sont ces aides qui peuvent permettre de donner un avenir à la jeunesse, avec des emplois non délocalisables", explique t-il.

Sur le bassin alésien, on dénombre 4 300 entreprises dans le domaine de l'artisanat, soit près de 7 000 salariés, répartis sur 250 métiers. "En 2013, dans le secteur du bâtiment, nous avons reçu 40 entreprises en difficulté", indique Serge Alméras. "Nous observons également de fortes diminutions d'inscriptions en apprentissage", regrette t-il. Seul point positif, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, un avantage fiscal dont bénéficient les entreprises qui emploient des salariés, dans le cadre du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi. "Ce crédit est favorable aux trésoreries des entreprises, qui en avaient grandement besoin ! Cela nous permet de respirer un peu..." conclut le président de la chambre consulaire.

Elodie Boschet

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