Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 20.07.2014 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 315 fois

NÎMES Jean-Paul Fournier dérape et insulte la recteur d'académie, avant de retirer ses propos au conseil municipal de ce matin

Monsieur le Maire Jean-Paul Fournier lors du Conseil municipal du 19 juillet. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

L'opposition s'interrogeait ce matin lors du Conseil municipal, à propos du financement des nouveaux rythmes scolaires qui risque d'être imputé aux familles. 

Les nouveaux rythmes scolaires sont prévus pour la rentrée 2014. Annoncé par le gouvernement et son ministre de l'éducation nationale Benoît Hamon, ils prévoient entre autre une matinée supplémentaire de classe par semaine, afin de répartir les heures de cours sur 4,5 jours au lieu de 4 auparavant. Le nombre d'heure de classe par semaine ne change pas, c'est la répartition qui change, afin "d'alléger la journée de classe de 45 minutes en moyenne et d'enseigner les savoirs fondamentaux aux heures où les élèves sont le plus concentrés", précise le site internet du gouvernement. Le hic c'est qu'à finir plus tôt, le temps passé en accueil périscolaire sera plus long. C'est ce qui effraie les membres de l'opposition. Pour Catherine Bernier-Boissard, conseillère municipale PCF, "Pour l'instant, rien ne garantit la gratuité intégrale pour les familles de l'accueil périscolaire".

Alors qu'un premier projet avait été validé, Monsieur le Maire est revenu dessus pour y apporter des modifications qui divisent le conseil municipal. Françoise Dumas, conseillère municipale PS explique, "Je salue le travail des équipes en amont, mais grâce à la remise en cause du dossier par Mr Fournier", ajoute-t-elle ironiquement, "ils ne sont pas près de partir en vacances". 

A propos du prix des repas à la cantine (jusqu'à 7 euros pour les plus hauts revenus), Monsieur le Maire, a justifié cette augmentation en précisant "les collectivités ont des difficultés". Serait-ce pour financer l'accueil périscolaire ? "Non je ne pense pas, et puis ce ne sont pas les mêmes fonds, mais enfin, vous pouvez toujours poser la question à Monsieur le Maire" nous confie Madame Dumas. Un conseil terni par une intervention diffamante de Mr Fournier envers la recteur d'académie de Montpellier Armande Le Pellec Muller, qu'il a traité, selon ses propres termes, "de débile mentale" devant le conseil, avant de retirer ses propos. Madame Dumas s'est dit scandalisée par de tels actes de la part d'un élu. "Je trouve ça pathétique, il ne faut pas s'étonner après que les gens n'aient plus aucun respect envers la politique."

Baptiste Manzinali

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio