Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 27.07.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 169 fois

TRANSES CÉVENOLES Trois jours intenses pour Laurent, bénévole au festival depuis 14 ans

Laurent, bénévole aux Transes Cévenoles depuis 14 ans. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Lorsque Laurent a commencé l'aventure des Transes Cévenoles en tant que bénévole, il avait 30 ans. 14 années se sont écoulées depuis et il répond toujours à l'appel, sans éprouver la moindre lassitude.

Derrière les Transes Cévenoles, se cachent près de 250 bénévoles. Hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, tous mettent la main à la patte pour que le festival se déroule dans les meilleures conditions. C'est le cas de Laurent, 44 ans, qui a rejoint l'équipe en 2000. À cette époque, ce Landais d'origine était arrivé dans la région depuis seulement deux ans. "En 1999 je suis venu en tant que spectateur, puis très vite, j'ai fait connaissance avec les organisateurs", se souvient-il. Cet habitant de Saint-Bresson, un petit village situé "à deux vallées d'ici", connaît déjà bien le milieu culturel puisqu'il travaille dans l'accompagnement de projets artistiques. Tout de suite, il accroche avec les Transes Cévenoles et décide de vivre le festival "d'une autre façon" : celle du bénévole.

Sur son vélo - pratique et rapide pour se déplacer - Laurent vadrouille d'un point à un autre. Son rôle est de gérer la régie de la place du Plan, où se déroulent les spectacles de rue. Avec quatre autres bénévoles, il coordonne les différentes compagnies "pour faire en sorte que les animations aient lieu au bon endroit et au bon moment", explique t-il. La journée commence un peu avant 9 heures et s'achève vers 22 heures. Ce qui lui laisse le temps, ensuite, de profiter des concerts au Champ des Compagnons. En 15 ans de bons et loyaux services, Laurent n'en a jamais eu marre. "C'est trois jours intenses mais c'est agréable car c'est le rendez-vous local de l'année. Il y a un côté convivial, contrairement à d'autres festivals où les bénévoles sont uniquement de la main d’œuvre. À Sumène, c'est un moyen de revoir des gens puis de profiter des spectacles", assure t-il, un peu fatigué tout de même. L'année prochaine, il sera une fois encore rendez-vous, cela ne fait aucun doute.

Elodie Boschet

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