Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 29.07.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 360 fois

SAINT-MARCEL-DE-CAREIRET Le député Fabrice Verdier à la rencontre des sinistrés de la mini-tornade

Fabrice Verdier entouré des viticulteurs et des élus locaux. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Les victimes de la mini-tornade survenue le 20 juillet sur le canton de Pont-Saint-Esprit ont reçu ce matin la visite du député Fabrice Verdier. Il est venu mesurer l'ampleur des dégâts et leurs conséquences, notamment pour les viticulteurs du coin.

"On avait jamais vu ça. Il nous faudra plus de deux ans pour s'en remettre", déplore Jean-Louis Pansier, président de la cave coopérative de Saint-Marcel-de-Careiret et de Saint-André-d'Olérargues. Sur ces deux communes, les fortes rafales de vents mêlées à la grêle n'ont pas épargné la vigne. Elles l'ont détruite. Le député de la quatrième circonscription du Gard est venu voir par lui-même l'étendue des dégâts avant d'échanger avec les viticulteurs sur les moyens d'actions qui permettraient de "passer ce mauvais cap".

70 % de pertes sur la récolte

Avec une récolte qui s'annonçait belle cette année, les vignerons sont d'autant plus abattus. "C'est comme si on nous avait fait un cadeau et que la boîte était vide. Tout est fragilisé", regrette Jean-Louis Pansier. En effet, les pertes sur la récolte sont estimées à 70 %. De plus, la vigne est durablement impactée par les intempéries. "La violence de la mini-tornade a touché le bois de la vigne. Ces dégâts-là vont se répercuter sur plusieurs récoltes à venir", commente Fabrice Verdier. Le président de la cave coopérative envisage un retour à la normale qu'en janvier 2017. "On fera en sorte de s'en sortir. Pendant quelques temps, nous aurons qu'une demi-récolte", annonce t-il.

Des dispositifs d'aide aux agriculteurs

S'il n'existe pas de solution miracle et que seul le temps fera son œuvre, certaines mesures pourraient être mises à disposition des agriculteurs. La Chambre d'agriculture du Gard propose déjà un service de guichet unique pour accompagner les viticulteurs. "Il faudra s'assurer que les différents dispositifs soient efficaces dans la durée", indique Fabrice Verdier. Et d'ajouter : "Après les vendanges, je souhaite faire des points réguliers sur l'avancée des situations et des prises en charge. Je veillerai à ce que l'administration soit facilitatrice et qu'elle ne soit pas un obstacle". Le député a déjà interpellé les ministres de l’agriculture et de l’Intérieur pour que la situation de catastrophe naturelle soit activée le plus vite possible et que les indemnisations puissent rapidement se mettre en œuvre.

Les vignerons, eux, ne veulent pas trop compter sur les aides qui leur seront suggérées. "Nous en profiterons s'il y en a mais nous allons faire comme si nous n'en avions pas !", déclare Jean-Louis Pansier. Il espère tout de même des reports d'emprunts ou des exonérations de cotisations sociales. Mais leur priorité, c'est de soigner leur vigne.

Elodie Boschet

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