FOIRE DE BARJAC Toujours autant de brocanteurs, mais moins d'acheteurs ?
La 82e édition de la foire aux antiquités et à la brocante bat son plein à Barjac. Les exposants sont nombreux, les visiteurs aussi mais les acheteurs sont un peu plus réservés que les autres années si l'on en croit certains brocanteurs.
« C'est la crise partout, donc forcément, les gens achètent moins », résume Pascal, brocanteur à Pujaut. Depuis une dizaine d'années, il participe à ce « rendez-vous incontournable » des antiquaires, que ce soit à Pâques ou au 15 août. Il y vend des peintures et des sculptures, avec plus ou moins de difficultés. « C'est surtout les petites pièces qui partent. Les visiteurs ne font plus de gros achats comme c'était le cas avant. Et leur choix se tourne plutôt vers de l'utile que de la déco », observe t-il.
Avec son sourire et sa bonne humeur, Pierre-Olivier est venu d'Isère pour tenter de vendre ses meubles rustiques. « Je viens à Barjac depuis 1985 et c'est la seule brocante que je fais car elle a depuis toujours une excellente réputation », souligne t-il. Lui aussi remarque au fil du temps que les ventes ont tendance à la baisse. « Internet nous fait de la concurrence et les jeunes veulent du moderne. J'essaie donc de customiser mes meubles pour les attirer un peu plus ». Si Pierre-Olivier revient chaque année, c'est aussi pour « l'excellente ambiance » qui règne sur la foire. « Tous les soirs, on boit un coup entre les exposants, c'est très convivial ! » Personne n'en doute.
Un peu plus loin, Michelle et Freddy, venus de Cabrières sont plutôt satisfait de leur journée. Le couple propose des meubles anciens du XIXe siècle. « Nous nous étions fixé des objectifs de vente que nous avons atteint, donc c'est du velours maintenant ! » commente Freddy. Mais si leur mobilier a eu du succès, ce n'est pas grâce aux Français. « 90 % de notre clientèle est étrangère. Le Français est râleur et ne consomme pas. Il se plaint sans cesse que c'est trop cher », regrettent les deux brocanteurs. Ces derniers ont pourtant baissé leur prix face au contexte économique difficile. « Un meuble que je vendais 1 500 euros il y a 10 ans est aujourd'hui à 500 euros », indique Michelle. Un écart non négligeable, mais qui visiblement ne satisfait toujours pas le consommateur français.
Elodie Boschet
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