Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 16.09.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 308 fois

GARD Secours populaire : solidaire mais pas assisté

Florence Luisière, secrétaire générale du Secours populaire 30. De gauche à droite : Annie et Catherine, deux bénévoles. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Florence Luisière, secrétaire générale du Secours populaire 30. De gauche à droite : Annie et Catherine, deux bénévoles. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Le Secours populaire du Gard dresse un bilan inquiétant de la pauvreté avec une augmentation de 15% de la fréquentation de ses permanences.

Des rentrées oui, mais pas de sorties…  Hier l'association caritative a livré une fois encore un bilan alarmant de la pauvreté dans le département : "de 2012 à 2013 on constate une augmentation de 15% de la fréquentation de nos permanences, dont la moitié à Nîmes", annonce Florence Luisière, secrétaire générale du Secours populaire 30. Au total : 8 400 personnes ont demandé de l'aide l'année dernière. Les catégories les plus vulnérables sont sans surprise : les personnes isolées, dont le taux a grimpé de 25%. "Ce sont principalement des seniors qui connaissent des difficultés parce qu'ils ont de petites retraites ou des problèmes avec l'administration", met en avant Catherine, une bénévole. "Ces personnes viennent d'abord demander de l'aide pour des besoins primaires comme l'alimentation. Mais nous avons aussi des étudiants. Cette année le solidaribus a connu une forte affluence : 20 personnes pour le premier jour", note Annie, une autre bénévole qui ne sait plus si il faut se réjouir de ce succès ou se désoler de la situation…

Etendre ses partenaires privés

Le 24, 25 et 26 octobre, de 12h à 17h, le Secours populaire du Gard organise une braderie à l'université Vauban. "Elle est ouverte à tous, on y trouvera des articles de qualité. Nous demandons une participation, bien moindre que le prix des ces articles en magasin", poursuit Florence Luisière. Et de marteler le principe de son association : "nous ne faisons ni dans la charité, ni dans l'assistanat. Nous sommes une association solidaire, qui cherche à ce que les usagers reprennent confiance en eux".

Echaudé par Bruxelles qui, sous la pression de plusieurs membres de l'UE (Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, République tchèque, Danemark, Suède et Autriche) a bien failli couper le PEAD (Programme d’aide européen aux plus démunis) l'année dernière, le Secours populaire du Gard, cherche à étendre ses partenariats privés : "nous avons 700 bénévoles mais aucun n'a de compétences commerciales". Alors, à l'occasion de sa rentrée marquée par l'ouverture d'une campagne nationale, le Secours populaire fait appel à la générosité des Gardoises et Gardois.

Pour faire un don : https://www.secourspopulaire.fr/30/agir-avec-nous

Lire aussi : GARD : Les pauvres vont-ils se faire couper les vivres ?

Coralie Mollaret

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