Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 25.09.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 227 fois

GARD Abdallah Zekri : "Les criminels d'Hervé Gourdel n'ont rien à voir avec l'Islam"

Hier par le biais d'un message vidéo, un groupe algérien lié à l'État islamique a revendiqué la décapitation d'Hervé Gourdel.

Indignation et stupeur après l'assassinat d'Hervé Goudel. Le guide de haute montagne, enlevé dimanche dans les massifs de Kabylie par un groupe terroriste lié à l'état islamique, a été décapité ce mercredi.

Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national contre l'islamophobie et membre du Conseil français du culte musulman, dénonce un "acte barbare" et fait part de "sa rage contre ces criminels qui n'ont rien à voir avec l'Islam". "J'avais décidé de partir hier pour témoigner mon soutien à la famille. Quand j'ai appris la nouvelle, j'ai reçu un coup de massue. Je laisse aujourd'hui les parents dans leur deuil et, si les autorités retrouvent le corps, je me rendrai à l'enterrement", poursuit le responsable religieux.

Concernant la guerre en Irak, Abdallah Zekri s'oppose à l'intervention de la France : "Nous ne sommes pas les gendarmes du monde. Cette situation dramatique résulte de l'intervention américaine (…) Saddam Hussein était certes un dictateur, mais il n'y avait pas toutes ces bombes et ce désordre".

Les réactions des responsables politiques :

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Françoise Dumas, députée du Gard :" Le Français Hervé GOURDEL, enlevé dimanche en Algérie, a été exécuté par un groupe djihadiste ayant fait allégeance à Daesh. L’ensemble des Français a été bouleversé par cette sinistre nouvelle. Je m’associe aux pensées douloureuses que le Président de la République et le Premier Ministre ont adressé à la famille et aux proches d-Hervé GOURDEL. Ses bourreaux n’ont cherché ni à négocier, ni à marchander, prouvant ainsi leur logique de terreur à laquelle nous ne devons pas succomber. La poursuite de notre engagement militaire et notre fermeté, constituent la meilleure des réponses. Le Premier Ministre a tenu a rappelé hier, à l’Assemblée nationale, que ce n’était pas notre intervention qui nous exposait aux représailles des terroristes et que cette menace existe depuis longtemps. Aussi, en agissant comme nous le faisons en Irak, nous visons à protéger la sécurité de notre pays. Il est important de rappeler que ce n’est pas une religion qui la menace, mais bien une organisation aux buts avant tout politiques. Ainsi, la barbarie et le terrorisme n’ont pas de religion".

Coralie Mollaret

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