Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 01.10.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 163 fois

NÎMES Un conseiller municipal UDI privé de sa délégation par Jean-Paul Fournier (UMP)

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes. D.R/G.L

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes. D.R/G.L

Décidément, le torchon n'a pas fini de brûler entre les familles UDI et UMP à Nîmes. Les sénatoriales et la victoire de Jean-Paul Fournier - soutenu par l'UDI - passées, les deux partis s'affrontent de nouveau, et les querelles débordent sans complexe sur la place publique.  Cette fois, c'est le maire de Nîmes qui relance les hostilités en retirant la délégation des festivités au conseiller municipal UDI Jean-Marc Soulas, le centriste qui a levé le voile sur les "irrégularités" dans l'affaire Jazz 70. La semaine dernière, à l'issue de vifs échanges entre l'élu centriste et le chef de cabinet du maire de Nîmes sur ce dossier, Jean-Marc Soulas avait déposé une main courante au poste de police de Nîmes.

Organisée ce lundi, la réunion entre les conseillers UMP et UDI n'a visiblement pas apaisé la situation. Dans une lettre qu'Objectif Gard est parvenu à se procurer, le groupe UDI de la ville fait part de sa stupéfaction "au lendemain de votre brillante victoire aux sénatoriales, fruit de notre union". Et d'exprimer leur soutien à Jean-Marc Soulas :  "Dans un échange vif, les propos peuvent être durs, mais ils ne devraient jamais sortir de certaines limites. Quels que soient les griefs exprimés, jamais une menace ne devrait être proférée. C'est parce que cette limite a été franchie que Jean-Marc Soulas, qui s'est senti bafoué dans sa probité et son honneur, a estimé devoir déposer une main courante. C'est ce qui lui vaut aujourd'hui, parce qu'il a refusé de la retirer, un retrait de délégation".

Suite à ce courrier, la réponse de Jean-Paul Fournier, par voie de communiqué, ne s'est pas faite attendre : "Aucune menace n’a été proférée par mon collaborateur. Tout comme je ne puis accepter qu’il soit insinué qu’une intervention quelconque ait été faite auprès de Mr Soulas pour qu’il retire une main courante dont la valeur juridique n’a pas de sens. La réalité est bien plus simple, un élu qui décide de s’attaquer au chef de la majorité municipale sur la place publique, au travers de son directeur de Cabinet, se met de facto et par lui-même en dehors de cette majorité municipale. J’en ai pris acte".

Lire la lettre du groupe UDI envoyée à Jean-Paul Fournier : lettre UDI

Coralie Mollaret

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