Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 24.10.2014 - thierry-allard - 2 min  - vu 113 fois

BAGNOLS Interpellés pour vol de près de 10 000 euros et introduction de fausse monnaie

Photo d'archives / Objectif Gard

Belle prise pour les policiers bagnolais, qui viennent de résoudre deux affaires d’un coup cette semaine.

Tout commence lundi, lorsqu’une caissière d’un magasin d’ameublement de Bagnols-sur-Cèze subtilise une enveloppe destinée à la Brinks à la caissière en chef. A l’intérieur se trouvent 9 370 euros, qu’elle remet à son petit-ami qui attendait sur un parking à côté du magasin.

L’homme, âgé de 31ans et domicilié à Eaubonne, dans le Val-d’Oise, part alors prendre un train Avignon - Paris avec l’enveloppe. Pendant ce temps là, sa complice, âgée de 30 ans et originaire de Cornillon, était arrêtée à Bagnols, et placée en garde à vue.

L’homme a été interpellé en région parisienne par les policiers bagnolais mercredi. Durant sa garde à vue, il a soutenu avoir laissé l’enveloppe dans les toilettes du train, de peur de se faire interpeller à son arrivée à la gare de Lyon. Une version qui laisse dubitatifs les policiers, eux qui n’ont pour l’heure pas pu mettre la main sur le butin.

600 euros de fausse monnaie

Et cette affaire a permis d’en résoudre une autre, touchant toujours le même magasin bagnolais. Celle-ci date du 2 juin, et concerne elle aussi une enveloppe destinée à la Brinks.

Dans celle-ci, la Brinks a retrouvé pour 600 euros de faux billets de 50 euros et en a avisé le magasin et la police. Lors de sa garde à vue, la caissière interpellée dans la première affaire a reconnu les faits, et expliqué comment elle et son petit-ami avaient procédé.

Elle a soutenu qu’il lui avait envoyé les faux billets par la poste depuis la région parisienne, et qu’elle lui avait posté en échange la même somme en vrais billets. Les faits ne se seraient produits qu’une seule fois.

Le couple a été déféré ce matin devant un magistrat, puis laissé en liberté sous contrôle judiciaire. La caissière a interdiction d’entrer en contact avec son petit-ami, et doit se présenter une fois par semaine à la gendarmerie de Cornillon. Même traitement pour le petit-ami, qui doit en sus rembourser le préjudice au magasin, soit 9 970 euros en tout.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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