Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 18.11.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 111 fois

GARD Conseil général : crise sur fond d'élections professionnelles

Photo ObjectifGard.

Le bras de fer s'éternise entre le syndicat CGT du collège de Brignon et le conseil général, à quelques semaines des élections professionnelles. A 16 heures, les agents sont reçus par le président du conseil général, avec l'espoir d'une sortie de crise.  

Rarement une grève des agents territoriaux aura duré aussi longtemps. Depuis trois semaines, la quasi totalité des ATTE (agents d’entretien et cuisine) du collège de Brignon sont en grève. Le motif ? Le refus du conseil général d'ouvrir trois postes de titulaire (jardinier, d'agent d'entretien et cuisinier)."Pour satisfaire l’ensemble de ses missions, il est nécessaire d’avoir des moyens matériels et humains", assurait le 3 novembre Patrice Roucaute, agent de maintenance et délégué CGT. Depuis, pas de grandes avancées. Hier matin, en marge de la présentation de leur action de jeudi contre "la politique d'austérité" du département, Sylvain André s'est exprimé sur le sujet. Excédé, le secrétaire CGT du conseil général et élu PCF de Cendras en contact permanent avec ses camarade de Brignon n'en revient pas : "le conseil général a fait venir des agents pour remplacer des grévistes ! C'est un délit d'entrave".

"Avec Jean Denat le dialogue social est inexistant", dénonce la CGT

Le syndicat, en campagne pour les élections professionnelles du 4 décembre, dénonce sans nuance : "avec Jean Denat, le dialogue social est inexistant. Nous n'avons pas eu d'avancées concrètes… Trois semaines sans négocier, c'est nouveau ici ". Si l'amertume exacerbée par une longue lutte a gagné la CGT, Juan Martinez, vice-président du conseil général en charge des collèges relativise : "c'est vrai que cette lutte est longue. Mais vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a une campagne électorale en cours et que la CGT est majoritaire au conseil général".

Concernant le fond du dossier, le socialiste brandit une première proposition faite aux grévistes : "en octobre nous avons répondu à leurs attentes en mettant en place trois postes contractuels. En matière d'éducation, on procède  ainsi avant de titulariser les contrats". Quant au manque de dialogue social : "c'est faux, nous les avons déjà reçu. De plus, il n'y a pas de délit d'entrave. Nous avons fait venir des agents par soucis d'hygiène".

Un rendez-vous cet après-midi à 16 heures avec Jean Denat pourrait mettre fin aux trois semaines interminables de grève...

Coralie Mollaret

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