Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 21.11.2014 - abdel-samari - 2 min  - vu 111 fois

FUSION DES RÉGIONS Jean-Paul Fournier : "La place du Gard peut être imaginée au sein d’une autre région"

Damien Alary en premier plan, Président de la région LR et Jean-Paul Fournier, Sénateur-Maire de Nîmes, en second plan

Comme évoqué cette semaine, la carte des 13 nouvelles régions a été adoptée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. C'est certain aujourd'hui, la région Languedoc-Roussillon devrait donc fusionner avec la région Midi-Pyrénées malgré l'opposition de certains députés et du Sénat.

Jean-Paul Fournier, Sénateur-Maire de Nîmes s'est exprimé après cette nouvelle sur son blog :

"L’Assemblée nationale vient de voter définitivement le projet de loi sur la carte des régions et le calendrier électoral, dans les conditions voulues par le gouvernement de M. VALLS. Lorsque la loi sera promulguée par le Président de la République, le Languedoc-Roussillon sera donc fusionné avec la région Midi-Pyrénées avec, sans nul doute, Toulouse comme capitale régionale. Je regrette sincèrement que la voix du dialogue, notamment avec les élus locaux, n’ait pas été choisie. Je déplore également que les députés de la majorité du département de la région Languedoc-Roussillon, que j’avais interpellés, soient restés sourds à la préservation de notre région. Ce passage en force n’a eu qu’un seul but, celui du découpage à la hache du territoire, sans se pencher sur le fond des choses, à savoir les compétences.

La démarche que j’ai soutenue avec d’autres élus et menée notamment par Christian BOURQUIN, pour défendre un Languedoc-Roussillon indépendant, a échoué. Si je suis favorable à l’élargissement, au cas par cas et dans la concertation, de la taille des régions françaises, je pense que le Languedoc-Roussillon, avec ses 2,7 millions d’habitants et ses nombreux atouts, pouvait rester à l’abri de ce charcutage.

Désormais, grâce au droit de préemption, qui n’a malheureusement pas été assoupli comme le Sénat le souhaitait, nous pouvons envisager, dans le dialogue, de faire évoluer notre département. En effet, pour certains élus et citoyens, la place du Gard peut être imaginée au sein d’une autre région, Provence Alpes Côte d’Azur en l’occurrence. Ce processus, s’il est validé, sera long. Mais nous devons absolument penser ensemble la place de notre département dans le nouveau découpage voulu par le gouvernement. Je suis convaincu que ce débat doit être porté. Il sera d’ailleurs l’un des enjeux des futures élections départementales de mars prochain. Pour ma part, j’ai entamé une consultation de l’ensemble des maires du Gard par courrier. J’ai déjà reçu plus de 120 réponses sur les 353 communes que compte notre département. Je ne manquerai pas de présenter les conclusions de cette enquête, qui seront, à n’en pas douter, un élément intéressant à porter au débat qui ne fait que commencer."

Abdel Samari

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