Samedi soir l’adjudant Samir Bajja originaire de Nîmes, est décédé dans un accident d'hélicoptère. Il est le deuxième soldat français à mourir au Sahel depuis le lancement de l’opération Barkhane. 

Hier matin, le ministère de la Défense a annoncé la mort de l'adjudant des forces spéciales Samir Bajja. Samedi vers 21 heures, un hélicoptère EC725 des forces françaises s’est écrasé dans le nord du Burkina Faso alors qu’il effectuait un vol nocturne d’entraînement. Le militaire nîmois n’a pas survécu tandis que deux autres membres de l’équipage ont été blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.

Natif de Nîmes et âgé de 38 ans, le sous-officier Bajja du 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales de l'armée de terre, appartenait au Service des essences des armées. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, salue "l'engagement courageux de l’adjudant", engagé dans les armées depuis 16 ans, il avait notamment servi en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, au Tchad et au Mali. Il avait été décoré de la Croix de la valeur militaire au titre de son engagement au Mali.

L’adjudant Samir Bajja est le deuxième soldat français à mourir au Sahel depuis le lancement de l’opération Barkhane le 1er août. Cette opération vise à lutter, aux côtés de nos partenaires burkinabés, nigériens, maliens, mauritaniens et tchadiens, contre les groupes armés terroristes présents dans la bande sahélo-saharienne.

Coralie Mollaret