Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 12.12.2014 - abdel-samari - 2 min  - vu 117 fois

EUROPE Franck Proust, la tête dans les étoiles

Franck Proust. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Ce jeudi 11 décembre, le Parlement européen a validé la re-création de l'intergroupe « ciel et espace ». Franck Proust a fait partie d'un petit groupe d'eurodéputés de plusieurs nationalités à l'origine de la relance de cet intergroupe, créé il y a deux décennies. L'intergroupe « ciel et espace » a pour objectif de servir de plateforme d'échanges entre les eurodéputés et l'industrie aéronautique et spatiale européenne.

Après cette annonce, Franck Proust a déclaré : « L'industrie aéronautique et spatiale est sans conteste un pilier majeur de l'économie de notre euro-circonscription du Sud-Ouest (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon). La grande aventure du ciel et de l'espace est inscrite dans les gênes de bon nombre de nos territoires. Dans l'intérêt de nos régions, j'ai considéré qu'il était primordial de relancer cet intergroupe afin de défendre la construction aéronautique et spatiale à Bruxelles et à Strasbourg.(...) Je suis particulièrement fier de ce résultat, comme d'avoir reçu la confiance de mes collègues en devenant vice-président de cet intergroupe ».

Franck Proust a tenu à préciser : « Ce secteur est essentiel pour l'Europe : il représente 80 000 entreprises, 500 000 emplois directs et 127 milliards € de chiffre d'affaires. La valeur ajoutée et le savoir-faire de nos entreprises et de leurs employés font de l'industrie aéronautique et spatiale un avantage compétitif de premier ordre pour notre continent. Je le dis sans détour : il s'agit de l'une des rares réussites concrètes et palpables de la construction européenne. (...) À travers cet intergroupe, je compte me battre en faveur du développement de l'activité aérospatiale dans notre euro-circonscription. Je continuerai à aller à la rencontre des entreprises du secteur, comme je l'ai fait début octobre à Toulouse en visitant le siège et les usines du groupe Airbus. Je souhaite que la législation européenne arme mieux les entreprises face à la concurrence de plus en plus rude, et parfois même déloyale, comme dans le cas de nos relations commerciales avec les États-Unis (subventions illégales) », a-t-il conclu.

Abdel Samari

Economie

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