Depuis hier et jusqu’à ce soir, les petites voitures, trains, avions, bateaux et même R2D2 sont au parc des expositions de Nîmes pour le salon de la maquette et du train.

Une cinquantaine d’exposants sont réunis, avec des belles pièces, comme ce voilier ou encore ce char américain tous deux plus vrais que nature.

Et parce qu’un bateau c’est fait pour flotter, un bassin attend les modélistes.

A quelques mois de la sortie du nouveau Star Wars, l’indémodable R2D2 est de la partie, avec une réplique grandeur nature qui a plu aux enfants.

Mais un salon de maquettes, c’est aussi et surtout l’occasion de rencontrer des passionnés, comme Jean-Marie Therond et Monique Barbera, venus de Quissac avec « beaucoup de Dinky Toys », présente Jean-Marie. Cette marque de petites voitures est aujourd’hui très cotée auprès des collectionneurs, comme Jean-Marie. « Si vous voyiez chez lui vous auriez peur ! » lance Monique.

On passe aux trains avec le doyen Claude Gout, 78 ans, qui précise « moi ce sont les trains anciens, pas les modernes. » Rien de plus récent que le TGV, orné de ses teintes orangées d’origine. « Mon père travaillait dans les chemins de fer, se remémore le septuagénaire originaire de Ganges. J’ai acheté mon premier train à 17 ans. J’ai vu la locomotive Mistral à Marseille, ça m’a marqué. » Voilà comment il a attrapé un virus qui ne l’a plus lâché depuis.

Plus original, les roulottes de Daniel Pages, originaire de Lavérune, près de Montpellier. « C’est entièrement fait en matériaux de récupération, explique-t-il. Il y a du carton, une boite de riz ou de purée, un peu de ferraille, du fil électrique et des bouchons pour faire les roues. » Le résultat est réussi et très poétique. S’il ne sait pas vraiment d’où ça lui vient, Daniel Pages « adore les roulottes, depuis la maternelle. » Et même s’il confie y passer « beaucoup de temps », il ne les vend pas, à de rares exceptions près, et en réalise « pour aller avec des santons. »

3000 heures : c’est le temps qu’a pris au couple Dupuy, venu de Cavaillon, la réalisation de cette maquette où rien n’a été laissé au hasard. 7 mètres carrés de décor, 52 mètres de rails et 28 aiguillages, Michel Dupuy et son épouse ont fait les choses en grand. Et chacun a son rôle : « elle fait le décor et moi la technique », explique Michel Dupuy, qui estime avoir passé « pas loin de 200 heures » rien que sur le schéma électrique. Le résultat est impressionnant : tout bouge, s’éclaire, on s’y croirait presque.

Le salon de la maquette et du train, c’est jusqu’à ce soir 18 heures au parc des expos de Nîmes. Entrée 6 euros, 4 euros en tarif réduit.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com